Photo typique de Vladimir Poutine où il arbore son fameux sourire insondable. © GETTYIMAGES

VLADIMIR POUTINE (1952)

Vladimir Poutine est issu de la troisième génération des fidèles serviteurs de l’Union soviétique. Il croit au passé glorieux d’avant la Révolution russe et se considère lui-même comme le protecteur des millions de Russes qui vivent à l’étranger. Aujourd’hui, sa formule à succès commence à s’user.

Le nouveau tsar

Né à Saint-Pétersbourg. Il y recrutera plus tard toute une cour de fidèles

Désigné en 1999 par le président Boris Eltsine pour lui succéder

DIAGNOSTIC Orgueil

Poutine entre au KGB à 23 ans. Après la chute du bloc communiste en 1989, Eltsine le rappelle de son poste dans l’ancienne DDR pour le nommer à Moscou comme président du gouvernement et chef du FSB, les nouveaux services secrets de la Fédération de Russie. Depuis 2000, il règne quasiment en maître absolu, avec un style de plus en plus autocratique. Il ne tolère aucune véritable opposition. Les manifestations sporadiques sont réprimées dans la violence. Pourtant, le nouveau tsar demeure populaire : la plupart des Russes apprécient la stabilité de son régime et lui sont reconnaissants de leur assurer un niveau de vie raisonnable grâce aux revenus du secteur pétrolier et gazier. Mais à mesure que l’orgueil lui monte à la tête, la formule Poutine présente des failles. La corruption phénoménale qui règne au sommet ne peut plus être cachée. L’économie va mal. Et les sanctions internationales qui sont imposées au pays depuis l’annexion de la Crimée en 2014 découragent ses partisans. Quoique… la question de l’après-Poutine n’a pas (encore) trouvé de réponse.

L’effondrement de l’Union soviétique est la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. u0022 Vladimir Poutine

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