RAMZAN KADYROV (1946)
Bagarreur, tape-à-l’oeil, passionné de chevaux et de lions, très » bling-bling « , Kadyrov persécute la communauté LGBT et tous ceux qui contreviennent à l’idée qu’il se fait de la Tchétchénie. En 2007, il est nommé président de la République par Vladimir Poutine après avoir été Premier ministre, ad interim dans un premier temps. L’irrésistible ascension de Ramzan Kadyrov.
Brutal et homophobe
Fils d’Akhmad Kadyrov, président assassiné (2003 – 2004), il est un fidèle admirateur de Vladimir Poutine
L’ONG russe Memorial le tient pour responsable de l’assassinat de Natalia Estemirova (2009), militante pour la défense des Droits de l’Homme, impliqué dans celui de l’homme politique, Boris Mentsov (2015), et de la journaliste russe, Anna Politovskaïa (2006)
Fervent croyant, il prône l’islamisation des moeurs et des coutumes tchétchènes
Son compte Instagram totalise 2,8 millions d’abonnés. Soit le double de la population tchétchène…
Passionné de sport. Le football et surtout le très violent MMA, mixed martial arts, sont ses favoris
DIAGNOSTIC Homophobie
Le clan Kadyrov a profité des deux guerres de Tchétchénie (1994-1996 ; 1999-2000), pour imposer sa marque s’appuyant sur ses milices privées, les Kadyrovtsy. Bien qu’interdite par la loi fédérale russe, la Charia est bien d’application en Tchétchénie. La stabilité géopolitique de la région semble être à ce prix. Cela permet à Kadyrov de supplicier, de condamner, d’emprisonner sans jugement, en Tchétchénie ou à l’étranger. Kadyrov aurait assassiné six opposants à Vienne, Istanbul, Dubaï et Moscou.
En 2017, il est convaincu par le Département du Trésor des États-Unis (2017) de » meurtres extrajudiciaires, tortures et autres violations des droits humains « . La persécution d’homosexuels a connu un point d’orgue en 2017 lors de l’enlèvement d’une centaine d’hommes enlevés, détenus et torturés. La répression de la communauté LGBT est toujours d’actualité.
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