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ADOLF HITLER 1889 – 1945

Adolf Hitler tenait-il sa haine du judaïsme et son ardeur à faire de l’Allemagne une superpuissance d’une image déformée de la figure maternelle? Ou a-t-il sombré dans la folie à cause d’un stress post-traumatique lié à son enfance malheureuse et à la défaite lors de la Première Guerre mondiale?

Hypocondriaque judéophobe

Dictateur allemand parvenu au pouvoir par voie démocratique

Chef du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP)

Compagnon d’Eva Braun

Auteur du livre Mein Kampf ( Mon combat, 1925), où il expose sa vision de la race humaine

Il se suicide le 30 avril 1945, conscient que sa défaite est inéluctable

DIAGNOSTIC Psychopathie, schizophrénie, hystérie…

Toute une série de troubles mentaux ont été attribués à Hitler en quelques décennies, telles l’hystérie, la psychopathie, la paranoïa, la mégalomanie ou la schizophrénie. Sa relation particulière avec sa mère peut expliquer sa tendance à distinguer deux types de femmes : la « mère modèle », assimilée dans son esprit au Reich allemand, et la « soumise », prompte à se laisser  » prendre » par un homme dominant, qu’il associe aux masses bêlantes pendues aux lèvres d’un grand sauveur. En d’autres termes, lui-même.

Le développement d’Hitler est marqué par une enfance tourmentée – un père violent qui le brutalisait pour assouvir ses frustrations. À l’âge adulte, il se caractérise par des pulsions colériques irrépressibles. Hitler est l’archétype du manipulateur, d’une froideur pétrifiante et totalement dénué d’empathie. Il sait exactement comment se jouer des autres pour les réduire à sa botte. Profondément hypocondriaque, il ne supporte pas la vue du sang. Drastiquement végétarien, Hitler a instauré plusieurs lois visant la protection des animaux.

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