Waterloo, fascinant champ d’horreurs
Waterloo, mère de toutes les batailles, écrase toute concurrence depuis deux siècles. Quel autre lieu au monde peut revendiquer d’avoir vu le » dieu de la guerre » mordre la poussière ?
Waterloo, the place to be à l’agenda 2015. Ces 18, 19 et 20 juin, la reconstitution de la défaite de napoléon, deux cents plus tard, est le point d’orgue d’une déferlante (publications, conférences, reportages) entamée depuis des mois. Sa bataille n’a pas fini de rejeter dans l’ombre n’importe quel autre affrontement qui a fait date dans l’Histoire sur ce qui fut le champ de bataille de l’Europe. Courtrai (1302), Ramillies (1706), Malplaquet (1709), Fontenoy (1746), Jemappes (1792), Fleurus (1794), Ypres (1915), Bastogne (1944)… Au total, plus de 5 000 sièges ou batailles rangées sont répertoriés dans nos contrées. Mais Waterloo sort du lot. Ecrase toute concurrence. Sa place parmi les plus grands chocs militaires qui ont changé la face du monde depuis l’Antiquité n’est pas contestée. Pas moins de 124 Waterloo recensés aux quatre coins de la planète : qui dit mieux ? La fascination n’a pas pris une ride. La magie opère toujours.
La chute d’un géant
Waterloo 1815, c’est un choc de titans qui se solde par la chute d’un géant. Le lieu où a mordu la poussière l’un des plus grands génies militaires. Le « dieu de la guerre » en personne, s’il faut en croire le grand théoricien militaire prussien du XIXe siècle Carl von Clausewitz.
Napoléon superstar. Quarante grandes batailles à son actif, presque autant de victoires à son palmarès. Campagnes d’Italie, d’Egypte, d’Allemagne, de Prusse et de Pologne, d’Espagne, du Portugal, d’Autriche, de Russie, de Saxe, de France : en moins de quinze ans, le général Bonaparte, qui s’est élevé au statut d’empereur Napoléon Ier, a eu quasi toute l’Europe à sa botte. Avant de devoir se retirer sur l’île d’Elbe en 1814, vaincu par le nombre. Fausse sortie. Le rideau final ne pouvait tomber qu’en Belgique.
Super-héros, seul contre tous
Depuis son foudroyant retour d’exil, le 20 mars 1815, Napoléon Bonaparte n’est plus qu’un souverain cerné, l’homme à abattre, l’ogre de Corse décrété hors la loi par toutes les têtes couronnées d’Europe. Philippe Raxhon, historien (ULg) impliqué dans le bicentenaire de la bataille, plante le décor : « Ce n’est pas la France face à un million de soldats qui se massent à ses frontières. C’est Napoléon seul, contre un million d’hommes qui marchent sur lui. » S’il tarde à agir, Napoléon aura sur le dos les armées du continent entier, anglaises, prussiennes, russes, autrichiennes, bavaroises… Il doit s’extraire de la nasse, prendre ses adversaires de vitesse, les battre un à un. Le salut est dans la fuite en avant : la tactique lui a si souvent souri.
Ses ailes à peine redéployées, l’aigle décide de fondre sur ses proies les plus proches, les forces anglaises et prussiennes massées en territoire belge. Napoléon s’y porte dès la mi-juin, en nette infériorité numérique. Il n’a que 124 000 hommes à opposer à 200 000 combattants alliés. Du deux contre un, et alors ? Napoléon Bonaparte en a vu d’autres. Il n’a jamais cessé de croire en sa bonne étoile. « Napoléon a toujours été un formidable joueur de poker, au sens noble du terme », glisse Philippe Raxhon.
Le stratège hors pair sait comme personne deviner le jeu de l’adversaire et découvrir les cartes qu’il a en main. Or, « l’affaire se présente plutôt bien pour lui : les Anglais sont du côté de Bruxelles, les Prussiens à Namur. Un cadeau pour Napoléon. » Il espère bien que sa vista ne le décevra pas.
Waterloo à la 24 heures chrono
L’Europe entière retient son souffle. « La bataille de Waterloo est un vrai thriller. » Un feuilleton sanglant à rebondissements, construit sur un scénario digne de la série télévisée 24 heures chrono. Pour que Napoléon trébuche à Waterloo le 18 juin, il a fallu qu’il piétine deux jours plus tôt, face aux Prussiens à Ligny et aux Anglo-Hollandais aux Quatre-Bras (Genappe). Double confrontation sanglante qui fait 32 000 tués et blessés, et tourne à l’avantage de Napoléon. Mais succès trompeurs qui abusent l’empereur. « Alors que les Anglo-Hollandais peuvent se retirer en bon ordre des Quatre-Bras, Napoléon est convaincu que les Prussiens, sévèrement étrillés à Ligny, se replient vers Namur pour rentrer chez eux. Il évalue donc mal l’état des troupes prussiennes », poursuit l’historien liégeois. Le 16 juin est ainsi déjà une journée décisive, celle des occasions gâchées par l’armée française. Ligny, ultime victoire de l’empereur, porte en elle les germes de sa défaite définitive à Waterloo.
C’est un Napoléon sûr de lui qui confie à son entourage qu’il sent la victoire à plein nez. Il n’a que mépris pour les qualités militaires de son adversaire. « Je vous dis que Wellington est un mauvais général, que les Anglais sont de mauvais soldats, et que ce sera l’affaire d’un déjeuner. » C’est la première fois qu’il va affronter leur chef en personne. Et la dernière.
Le Petit Tondu, comme le surnomment affectueusement ses hommes, a encore de la ressource. Il compte toujours sur ces soldats de la Révolution et de l’Empire, 75 000 gaillards souvent équipés avec des bouts de ficelle mais pressés d’en découdre avec 78 000 Anglo-Hollandais, ces « habits rouges » réputés si redoutables. Le brillant général n’est pourtant plus au sommet de son art. Il est physiquement amoindri, usé par quinze ans d’incessantes campagnes. Maux de ventre, problèmes d’hémorroïdes, difficultés à uriner : les ennuis de santé ne le quittent plus.
Les cieux aussi, ne lui sont plus favorables, à l’heure de livrer bataille. La pluie battante qui a rendu la plaine détrempée contrarie ses plans d’attaque. Elle le force à reporter de deux heures le début des grandes manoeuvres. Funeste contretemps.
11 heures 30, l’artillerie française ouvre enfin le bal. Waterloo a rendez-vous avec l’Histoire. Bataille indécise jusqu’au bout, suspense insoutenable. Avec un Napoléon sans cesse à l’attaque. Un Wellington qui plie mais ne rompt pas, à la tête de troupes au bord de la rupture, lorsque déboulent miraculeusement 30 000 hommes sur le flanc droit de l’armée française. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. « C’est Grouchy ? Non, c’est Blücher ! » 30 000 Prussiens surgissent là où Napoléon attendait son maréchal Grouchy vainement lancé à leurs trousses.
Tournant de l’affrontement. La victoire était à portée de Napoléon. Elle se dérobe sous ses yeux, elle lui échappe. « Sa défaite, c’est aussi celle de la parole donnée », commente Philippe Raxhon. Cet engagement solennel qu’avaient pris Wellington et Blücher de s’épauler dans l’adversité, coûte que coûte. Promesse a été tenue. Cette fois, la coalition n’a pas flanché, et Napoléon a trouvé ses maîtres. D’un coup, l’espoir change de camp. Napoléon jette ses dernières forces dans la bataille, sa précieuse garde impériale, ses fidèles grognards qui s’ébranlent. Mais voilà que cette masse de géants qui a fait trembler l’Europe vacille, puis recule, sous la mitraille. Alors, l’armée française n’est plus qu’un cri : « La garde recule ! » Panique, débandade générale qui emporte l’empereur, obligé d’abandonner berline et trésor pour sauver sa peau. Brutale fin de partie. L’aigle est terrassé pour de bon. Sa campagne de Belgique était celle de trop. Waterloo devient le tombeau de sa grande armée.
Le 18 juin 1815, la formidable machine de guerre napoléonienne a connu trop de ratés. « Napoléon, ses maréchaux et ses généraux, étaient tout simplement en fin de cycle », estime Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon et grand spécialiste français du consulat et de l’empire. Maladresses tactiques, erreurs de jugement. Ordres mal transmis, mal compris et mal exécutés par des maréchaux fatigués, enrichis, qui n’y croyaient plus vraiment. Ainsi Ney, « le brave des braves », cinq chevaux tués sous lui à Waterloo, mais « un crétin plutôt qu’un génie militaire », dixit Thierry Lentz, qui passe d’une inexplicable apathie à une folle imprudence en chargeant sabre au clair les carrés anglais, à la tête de la cavalerie française. Ainsi Soult, le chef d’état-major, qui fait étalage de toute son incompétence à un poste d’une importance capitale.
Mais par-dessus tout, Napoléon a perdu son légendaire coup d’oeil. « C’est le Napoléon des mauvais jours qui opère à Waterloo. Ses responsabilités dans la défaite sont lourdissimes. Alors qu’il aurait dû pulvériser ses adversaires, il n’a jamais très bien compris ce qui lui était arrivé », rapporte Thierry Lentz. Abasourdi par son infortune, l’empereur déchu aura tout le loisir de ruminer sa défaite, perdu sur le rocher de Sainte-Hélène : « La bataille de Waterloo aurait eu lieu 24 heures plus tôt, Wellington et Blücher ne se seraient pas rejoints… » Le 18 juin, à Waterloo, ce fut un quitte ou double d’une intensité dramatique.
Casting d’enfer
Ce scénario palpitant est servi par une distribution de rôles éblouissante. La crème des chefs de guerre de l’époque s’affronte à Ligny, puis à Waterloo. Cette fois, ceux qui ont pour périlleuse mission de donner la réplique à l’empereur se montrent à la hauteur.
Arthur Wellesley, duc de Wellington, l’Anglais, 46 ans comme Napoléon qu’il n’a jamais directement affronté mais dont il a vaincu les armées en péninsule Ibérique, surnommé « le duc de fer », prototype de l’aristocrate anglais, hautain, dur, exigeant. Blücher, le Prussien, 72 ans, baptisé le maréchal « vorwärts » (« en avant »), vieux soudard revanchard, éternellement en butte à ce général Bonaparte auquel il voue une haine… corse.
Tous commandent encore au péril de leur vie, s’exposent au feu de l’ennemi. A Ligny, le septuagénaire Blücher charge sabre au clair, est culbuté et choisit de rester immobile sous la carcasse de sa monture pour échapper à la capture. Arc-bouté sur la crête de Mont-Saint-Jean, Wellington est constamment en première ligne, échappe de peu à la mort. Napoléon aussi, se met en danger au plus fort de la mêlée, et ne ménage pas ses forces qui le trahissent. Cruel contraste avec Louis XVIII, ce roi de France défenestré, qui attend piteusement à Gand que la fortune des armes décide de son sort et que d’autres se chargent de lui récupérer son trône.
Waterloo, du panache au milieu de l’horreur
« Ce qui est peu commun avec Waterloo, observe Philippe Raxhon, c’est le nombre d’acteurs qui ont laissé des récits de la bataille. On peut y voir le signe qu’ils avaient conscience de participer à un affrontement gigantesque, hors normes. » Ils ne se trompaient pas : plus de 200 000 hommes, des milliers de chevaux, 500 canons, se retrouvent concentrés sur moins de 20 km², engagés dans une fournaise qui va grosso modo durer neuf heures.
Ni photos ni films pour visualiser la furieuse mêlée de Waterloo. Reste des scènes de bataille immortalisées par le pinceau. Des images hautes en couleurs défilent, hypnotisent. Débauche d’uniformes chatoyants, foisonnement de tenues chamarrées, de cuirasses et de baïonnettes étincelantes, de plumes colorées. Masses humaines qui s’affrontent en terrain découvert. Du panache, du mouvement, de la gloire. Rien à voir avec une interminable guerre de tranchées, ces sinistres et déprimantes tenues de camouflage couleur kaki ou vert de gris conçues pour l’art de la dissimulation.
Pourtant, Waterloo ne fut en rien un régal pour les yeux, mais un affrontement homérique livré dans des conditions apocalyptiques. « Les hommes qui se font face sont affamés, dans un état de fatigue et de saleté épouvantable. Certains sont tellement boueux qu’il devient impossible de deviner le camp auquel ils appartiennent », explique Philippe Raxhon.
Transis par la pluie, ils s’empoignent, s’étripent, s’entretuent avec une férocité et un acharnement inouï. C’est la glaise agglomérée aux semelles qu’ils progressent à l’aveugle, noyés dans la fumée qui sature la vallée. Ils suffoquent sous l’odeur âcre de la poudre, portés par les clameurs « Vive l’empereur » ou les ordres hurlés en anglais ; assommés par le vacarme de dizaine de bouches à feu vomissant leurs charges mortelles ; abrutis par les vociférations, les râles des mourants et les hennissements de chevaux fous de douleur ; guidés par le roulement des tambours qui tente de les conduire à la mitraille à pas cadencé.
Ce sont les forêts de baïonnettes françaises lancées à l’assaut des fermes fortifiées d’Hougoumont, de la Haye-Sainte et de la Papelotte, que défendent avec l’énergie du désespoir les Anglo-Hollandais. Des ouragans de cuirassiers, lanciers, dragons ou hussards français, qui viennent par vagues successives s’écraser sur le mur de feu et de baïonnettes formé par vingt carrés d’habits rouges stoïques sous ces charges suicidaires.
Impossible de se figurer la vision terrifiante de 5 000 cavaliers lancés dans ce bourbier, tellement serrés les uns contre les autres que certains sont littéralement soulevés de leurs montures par leurs compagnons d’armes…
La nuit tombe sur une plaine martyrisée. 43 000 tués, blessés ou disparus : 23 000 du côté français, 20 000 dans le camp allié. Et des milliers de chevaux abattus ou rendus fous qui tournoient sur eux-mêmes. Taux de pertes estimé à Waterloo : 24,43%, près du quart des combattants engagés. L’épopée napoléonienne n’a laissé des traces encore plus sanglantes qu’à Leipzig en 1813 et sur la Moskova lors de la campagne de Russie en 1812.
Les Belges se retrouvent avec, sur les bras, un épouvantable charnier à nettoyer d’urgence, sous le terrible bourdonnement des mouches. Les corps sont précipités dans des fosses communes et recouverts à la hâte de chaux vive, ou livrés à des bûchers improvisés, avec « fait exceptionnel, la bénédiction des autorités religieuses », relève Jean-Michel Sterkendries, historien à l’Ecole militaire.
Waterloo, ce n’est plus du tout la guerre en dentelle. Ce n’est pas encore la guerre industrielle.
Napoléon, ou « la glorieuse défaite » élevée en victoire posthume
Les armes ont parlé, place à la légende. Après le sang, l’encre se met à couler à flots autour de Waterloo. Plus de 600 ouvrages lui ont été consacrés en deux siècles. Plus qu’il n’en faut pour qu’historiens, écrivains, poètes, cinéastes ou simples passionnés, alimentent, entretiennent, charrient un tissu de mythes tenaces.
Que n’a-t-on colporté, affabulé, fantasmé sur Waterloo ? Au point de faire perdre les repères, de ne plus trop savoir qui a réellement remporté la partie. « Le touriste se rend à Waterloo pour voir où le vaincu a gagné, remarque Jean-Michel Sterkendries. Sur les plans militaire et politique, nul doute que Napoléon fut le grand vaincu de la journée du 18 juin 1815. Sur le plan de l’image, il est permis de se demander si Waterloo n’a pas été sa dernière victoire. »
L’empereur déchu y a veillé. En remarquable homme de com’, il sait magistralement retourner la situation. Reclus à Sainte-Hélène, il réécrit l’Histoire à sa façon et forge le culte de la « défaite glorieuse » de Waterloo. Il ne manquera pas d’alliés. Les plus grands Romantiques au XIXe siècle achèvent avec talent de brouiller les pistes. Ils s’entichent du personnage, propulsent Napoléon au rang de « mythe littéraire », en font un « surhomme » à la légende dorée et noire mais que la défaite à Waterloo finit par rendre humain.
« Walter Scott, Alexandre Dumas, Chateaubriand, Stendhal, Balzac, Verlaine, Rimbaud… tous s’emparent de la bataille de Waterloo et lui donnent une image héroïque sans rapport avec la réalité. Mention spéciale pour Victor Hugo, champion absolu des légendes véhiculées, explique l’historien Yves Vander Cruysen. Waterloo doit beaucoup aux Romantiques : surtout la perte de sa crédibilité…. Il faudra attendre 150 ans pour que des historiens commencent à porter un regard posé et intelligent sur la bataille. »
Trop tard. Le mal est fait. Napoléon a été déclaré vainqueur aux points. C’est lui, le vaincu sacralisé en héros malheureux, qui domine de la tête et des épaules l’après-Waterloo et ses vrais vainqueurs. Blücher ? Largué, effacé. Wellington a nettement mieux résisté, mais malgré une immense popularité, il a eu fort à faire pour rester dans le parcours. « Napoléon continue surtout de fasciner dans le monde francophone. Ailleurs, chez les Anglo-Saxons notamment, le personnage est de plus en plus perçu comme un général talentueux. Sans plus », tempère Luc De Vos, professeur émérite d’histoire à l’Ecole militaire.
Que serait d’ailleurs Waterloo sans Napoléon, sans sa présence sur le champ de bataille, attendant à Paris l’issue du combat ? Philippe Raxhon balaie l’hypothèse : « Napoléon n’a jamais joué en play-back. » Il n’a pas raté sa sortie de scène.
18 juin 1815, la journée qui redessine la carte de l’Europe
« Waterloo devait arriver et cela a changé le monde », assure Thierry Lentz. Ou comment, en seule journée, une bataille fait basculer durablement le destin des nations d’un continent entier. « Waterloo, c’est la fin d’une ambition française de prépondérance en Europe. La France, dont son armée vient d’essuyer une des plus grosses défaites jamais connues avant 1940, ne sera plus qu’une puissance moyenne, dépendante du bon vouloir de l’Angleterre qui devient la superpuissance mondiale. » Sévèrement punie en 1815, la France se retrouve au passage amputée de Philippeville, Mariembourg et Bouillon, qui tombent dans l’escarcelle du nouveau Royaume-Uni des Pays-Bas. Avant d’être versée dans celle de la Belgique en 1830.
Emerge ainsi brutalement un nouvel ordre européen, voire mondial. Les germes de la montée en puissance allemande y sont plantés. « C’est à Waterloo que l’anglais doit sa domination dans le monde. Quant à la Prusse, en s’installant dans la Ruhr, elle pose les premiers jalons de l’unification politique allemande. Sans la défaite de Napoléon, l’Allemagne ne serait sans doute encore qu’un concept culturel et géographique, non une réalité étatique », prétend le professeur Luc De Vos.
Waterloo 18 juin 1815 : plus qu’un accident, un tournant de l’Histoire.
- Waterloo démythifié ! par Yves Vander Cruysen, éd. Jourdan, 2014.
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