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Violences liées au trafic de drogues : Quintin compte sur le privé pour sécuriser le port d’Anvers
En visite à Anvers, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR) a promis que 100 agents seront formés et que le secteur privé sera aussi appelé à l’aide.
«Il faut s’attaquer à l’ensemble de la chaîne, et cela commence par ici», a ajouté le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Bernard Quintin, à propos de la violence de gangs de la drogue à Bruxelles, ces dernières semaines.
Pour atteindre son objectif de 312 postes pourvus, la police de la navigation doit encore recruter et former 100 agents. Ce sera fait, a assuré le ministre Quintin (MR), sans toutefois fixer d’échéance, à l’occasion de sa première visite de terrain au port d’Anvers alors que la violence liée au narcotrafic regagne du terrain à Bruxelles.
L’objectif de 312 postes avait été annoncé début 2023 déjà, à une époque où une centaine d’agents à peine étaient actifs à la police de la navigation d’Anvers. On en est actuellement à 212. Le nouveau corps de sécurisation portuaire (2023) recense quant à lui une septantaine d’agents.
Le ministre compte également sur le secteur privé, en plus des collaborations avec la justice, les douanes et la ville. «Il peut s’agir de surveillance privée ou d’une coopération sur les systèmes de caméras, par exemple. Nous constatons que les entreprises du port souhaitent coopérer. Nous devons donc voir comment tirer parti de cet intérêt du secteur privé pour avancer encore».