« Une minorité des contaminations attribuées au variant britannique »
Une minorité des contaminations avérées dans notre pays peuvent être attribuées au nouveau variant britannique du coronavirus mais ce nombre est appelé à augmenter, a estimé dimanche le virologue Marc Van Ranst. Seuls quelques cas de la variante sud-africaine sont connus.
L’augmentation du nombre d’infections a ralenti ces derniers jours. Le nombre d’hospitalisations et de décès continue également de diminuer. Dimanche midi, on apprenait que la commune de Houthulst en Flandre occidentale devait faire face à un foyer du variant britannique: 128 personnes y ont en effet été infectées, dont 63 dans une maison de repos.
Seule une minorité des échantillons analysés ont démontré une contamination due au variant britannique mais ce nombre peut rapidement monter en flèche, selon Marc Van Ranst. « Ces chiffres sont en augmentation depuis Nouvel An. Le variant britannique était déjà présent mais nous constatons une augmentation depuis la nouvelle année. Et les déplacements touristiques ont également contribué à sa dispersion. Nous allons encore voir évoluer la situation dans les jours et les semaines qui viennent. »
Par ailleurs, on ne se concentre pas assez sur le variant britannique, poursuit le virologue. « Il est important que ces différents variants soient identifiés. C’est nécessaire même si la gravité de l’affection reste la même. C’est pourquoi il reste important de respecter les mesures y compris dans la lutte contre le variant britannique. Ventiler correctement les espaces est dès lors crucial. »
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