Une députée parle de 8000 filles courant le risque d’être excisées en Belgique: pas de preuves, mais…

La députée Els Van Hoof (CD&V, photo) y va fort, qui évoque 17 000 femmes ayant subi des mutilations génitales dans notre pays et plus de 8 000 filles courant le risque d’y être excisées.

 » Ces graves violations des droits humains, dit-elle, commises par des médecins complices de tortures, étant même parfois remboursés par l’Inami.  »  » Pratiques atroces et barbares, lui répond la ministre de la Santé, Maggie De Block (Open VLD), qui seraient sanctionnées par des peines sévères prescrites à l’article 409 du Code pénal.  »

Mais la ministre tempère :  » Aux dires des organisations concernées, aucune preuve n’existe de pratique de mutilations génitales dans notre pays. Nous avons déjà renforcé le rôle des médecins en matière de prévention, étendu le droit d’expression des prestataires de soins et organisé un meilleur enregistrement des cas de mutilation dans les hôpitaux. Une proposition porte également sur un code de signalement auprès de l’Ordre des médecins.  »

L.V.