Un professeur de l’ULiège poursuivi pour harcèlement
La première audience publique, avec les plaidoiries, du procès du professeur Vincent Castronovo, cancérologue à l’ULiège et figure connue du Télévie, devait avoir lieu ce vendredi 27 octobre, devant la 18e chambre correctionnelle de Liège.
La justice reproche au médecin d’avoir commis un ou plusieurs actes de harcèlement moral au travail et d’avoir harcelé les personnes qui portaient plainte, alors qu’il savait ou devait savoir que ce comportement affecterait gravement leur tranquillité. Trois doctorantes travaillant sous sa responsabilité ont déposé plainte.
Profils différents, périodes différentes (de 2007 à 2013), modus operandi identique. Le Vif/L’Express (28 juin 2013) avait évoqué une première plainte. Elle a été traitée à l’auditorat du travail avant de rebondir au pénal après la constitution de partie civile de la cliente de Me Jean-Louis Gilissen. L’université de Liège a été inculpée pour ne pas avoir pris des mesures pour faire cesser les actes de harcèlement alors qu’elle en était informée. Elle a bénéficié d’un non-lieu. Elle est cependant convoquée au tribunal comme civilement responsable.
Jusqu’en 2015, il semble qu’il n’y avait pas de règlement de travail pour le personnel scientifique et académique. Les victimes présumées du professeur Castronovo ont continué à travailler au même endroit que celui-ci.
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