Un médecin a encodé quelque 2.000 faux Covid Safe Tickets
Les documents délivrés ont été invalidés. Le médecin sera poursuivi.
La Justice a été saisie lundi à la suite d’une forte suspicion de procuration de quelque 2.000 faux certificats de vaccination par un médecin au départ de la Wallonie, a indiqué mardi matin la ministre wallonne de la Santé sur la chaîne de télévision LN24. Les documents, et les CST délivrés en conséquence, ont été invalidés. Le médecin sera poursuivi pour faux et usage de faux. Les personnes qui se sont vu délivrer de faux documents sont également passibles de poursuites.
Anomalie dans l’encodage
D’après Christie Morreale, l’Agence wallonne pour une Vie de Qualité (AVIQ) a constaté une anomalie dans l’encodage des vaccinations par le même médecin à la fois dans le temps et les lieux. La personne concernée encodait « dans tous les coins de Wallonie« … »et peut-être aussi en dehors ». Les ministres compétents des autres entités (bruxelloise, flamande et fédérale) ont été informés.
La Justice a aussitôt été saisie. La personne concernée fera l’objet de poursuites pour faux et usage de faux.
« L’AVIQ continue d’investiguer d’autres situations. C’est une rupture de confiance vis-à-vis des gens qui se sentent en sécurité et une situation qui met en danger la vie des gens », a commenté la ministre.
Toujours selon Mme Morreale, dans l’attente des suites judiciaires du dossier, le médecin concerné a été privé de la possibilité de délivrer des certificats de vaccination. « Il est important de montrer que lorsqu’il y a irrégularité, le CST est invalidé et il y a des poursuites », a-t-elle conclu.
Le dossier mis à l’instruction
Un dossier a été mis à l’instruction auprès du parquet de Charleroi contre un médecin wallon suspecté d’avoir fourni 2.000 faux certificats de vaccination, a indiqué mardi après-midi Vincent Fiasse, le procureur du Roi de Charleroi, confirmant les propos tenus par Christie Morreale, la ministre wallonne de la Santé, mardi matin. Les documents et les CST délivrés en conséquence, ont été invalidés. Le médecin sera poursuivi pour faux et usage de faux. Les personnes qui se sont vu délivrer de faux documents sont également passibles de poursuites.
Le procureur du Roi de Charleroi confirme qu’un dossier de faux et usage de faux est actuellement à l’instruction auprès du parquet de Charleroi à la suite d’une plainte et d’une constitution de partie civile de l’Aviq (l’Agence wallonne pour une Vie de Qualité). L’agence a constaté une anomalie dans l’encodage des vaccinations dans le système par le même médecin à la fois dans le temps et les lieux. La personne concernée encodait « dans tous les coins de Wallonie » « et peut-être aussi en dehors ». Les ministres compétents des autres entités (bruxelloise, flamande et fédérale) ont été informés.
« L’Aviq continue d’investiguer d’autres situations. C’est une rupture de confiance vis-à-vis des gens qui se sentent en sécurité et une situation qui met en danger la vie des gens », a commenté la ministre. Toujours selon Mme Morreale, dans l’attente des suites judiciaires du dossier, le médecin concerné a été privé de la possibilité de délivrer des certificats de vaccination. « Il est important de montrer que lorsqu’il y a irrégularité, le CST est invalidé et il y a des poursuites », a-t-elle conclu.
Selon le procureur du Roi de Charleroi, le médecin encourt 5 à 10 ans de prison et les patients risquent également des poursuites. « Ils ont aussi usé d’un faux puisqu’ils ont obtenu grâce à ce système un faux CST et à partir de là ils en ont fait usage », a précisé le procureur du Roi.