« Un dispositif de lutte contre le radicalisme, à Molenbeek comme dans d’autres communes »
Le Premier ministre Charles Michel a affirmé vouloir faire preuve d’une « fermeté implacable contre la montée du radicalisme » sur les ondes de la RTBF lundi matin, à l’heure où Bruxelles, et plus particulièrement la commune de Molenbeek, est perçue comme une plaque tournante pour le terrorisme.
« Il faut être d’une fermeté implacable contre cette montée en puissance de l’extrémisme », a affirmé le Premier ministre libéral, refusant que la Belgique soit une base du djihadisme ou du terrorisme. Il a toutefois appelé à éviter les raccourcis, car « partout en Europe, en Belgique aussi, il y a une radicalisation », pointant notamment les combattants étrangers qui reviennent des zones de conflits en Syrie et sont un « danger potentiel ».
Charles Michel a assuré être déterminé à prendre des mesures avant d’annoncer qu’un plan d’action serait déployé pour Molenbeek et que des propositions sont attendues du Conseil de sécurité. « Un dispositif de lutte contre le radicalisme, à Molenbeek comme dans d’autres communes, » sera déployé, a-t-il encore précisé.
Il a martelé que « le fanatisme n’a pas sa place chez nous », insistant sur le fait que son gouvernement est le premier à « avoir expulsé des prédicateurs et prêcheurs de haine ».
Interrogé sur les relations de la Belgique avec des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar, M. Michel a souligné que, sans faire « ami-ami », il fallait aussi pouvoir « convaincre sur base des valeurs que nous défendons » et être en mesure de « parler avec des gens dont on ne partage pas les valeurs ».