Taxation kilométrique: Barbara Trachte souhaite « d’abord parler avec les autres Régions et le fédéral »
La secrétaire d’Etat bruxelloise chargée de la transition économique et de la recherche, Barbara Trachte (Ecolo), s’est montrée jeudi moins radicale que sa collègue de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), quant à l’instauration d’une taxation kilométrique intelligente en solo par la Région bruxelloise, en insistant sur la nécessité de « d’abord parler avec les autres Régions ».
« Le gouvernement bruxellois (investi le 20 juillet dernier par le parlement régional et composé des familles socialistes et écologistes, de DéFI et de l’Open Vld) entend prendre les choses en main » à propos de la taxation kilométrique intelligente, a affirmé Mme Trachte lors de l’émission matin Première de la RTBF-radio.
Ce gouvernement compte « se remettre à parler aux autres Régions et au fédéral » à propos de l’augmentation de l’offre en transports en commun, du RER (Réseau express régional) et du REB (Réseau express bruxellois), a ajouté la nouvelle secrétaire d’Etat, qui est également ministre-présidente de la Commission communautaire française (COCOF). C’est « le plan A », a-t-elle assuré.
Mercredi, la ministre bruxelloise de la Mobilité, une écologiste flamande, avait affirmé, dans une interview publiée par les journaux ‘L’Echo’ et ‘De Tijd’ que Bruxelles n’attendra pas les deux autres Régions pour instaurer une taxation kilométrique intelligente, modulée en fonction de l’usage d’un véhicule.
« Grâce aux caméras de la zone basse émission, les automobilistes seront taxés à l’usage, selon l’heure et le type de véhicule. Le périmètre concerné par la nouvelle taxation pourrait couvrir l’ensemble du territoire régional ou seulement le Pentagone annexé du quartier européen », avait précisé Mme Van den Brandt (Groen).
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