Sven Pichal © Belga

Sven Pichal: la chambre des mises en accusation prolonge sa détention

Suspecté de pédopornographie, l’ex-animateur radio de la VRT, Sven Pichal, reste en détention.

La chambre des mises en accusation d’Anvers a décidé mardi de maintenir en détention l’ex-animateur radio de la VRT Sven Pichal (44 ans), suspecté de détention et diffusion d’images de maltraitance infantile, a indiqué le parquet général.

La chambre des mises réforme ainsi la décision prise par la chambre du conseil de placer sous surveillance électronique l’ancien présentateur de la chaine de service public flamande.

Les avocats de Sven Pichal, en concertation avec leur client, ne vont pas s’y opposer.

Selon le parquet général, la chambre des mises en accusation d’Anvers a estimé que le maintien en détention était nécessaire compte tenu du risque de récidive et de collusion. Début août, une plainte concernant le partage d’images d’abus sexuels sur des mineurs d’âge a été déposée auprès de la police anversoise. Le parquet a été immédiatement averti et un juge d’instruction saisi au vu de la gravité des faits.

Au terme de la procédure, l’enquête a permis d’identifier cinq hommes. Trois d’entre eux ont été arrêtés pour possession et diffusion d’images d’abus sexuels sur des enfants, dont Sven Pichal. Ce dernier qui présentait l’émission ‘De Inspecteur’ sur Radio 2 a démissionné de la VRT dans la foulée.

ll y a trois semaines, le chambre du conseil avait décidé de placer Pichal sous surveillance électronique afin qu’il puisse effectuer sa détention préventive à domicile plutôt que derrière les barreaux, mais le parquet avait fait appel. La chambre des mises en accusation d’Anvers a finalement décidé, ce mardi, de maintenir en détention l’ex-animateur radio.

De son côté, la défense souligne qu’il est impératif pour Sven Pichal et son entourage de pouvoir se concentrer sur son rétablissement dans la « tranquillité » et de veiller à ce que l’assistance appropriée puisse être mise en place dès qu’il sera autorisé à quitter la prison.

Le prévenu comparaîtra à nouveau devant la chambre du conseil dans un mois.

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