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Les CPAS demandent un refinancement: « De plus en plus de personnes en situation de pauvreté »

Dans une lettre ouverte, les CPAS de Gand, Anvers, Liège, Bruxelles et Charleroi s’adressent à la classe politique.

Les moyens dont disposent aujourd’hui les Centres publics d’action sociale ne sont pas suffisants pour apporter aux personnes l’accompagnement social dont elles ont besoin pour sortir de leur situation précaire. C’est ce qu’affirment les cinq plus grands CPAS du pays. Dans une lettre ouverte, ils demandent qu’un meilleur financement soit inclus dans les négociations fédérales après les élections de juin 2024.

Aujourd’hui, le système s’érode, affirment les centres de Gand, Anvers, Liège, Bruxelles et Charleroi. Ils appellent à une révision fondamentale des normes de financement imposées aux collectivités locales, et aux CPAS en particulier. Le taux de remboursement du revenu d’intégration par le niveau fédéral devrait être augmenté et les procédures administratives radicalement simplifiées.

Les CPAS n’arrivent plus à remplir leurs obligations légales

Car aujourd’hui, les centres en question ne peuvent plus remplir leurs obligations légales si les villes et les communes n’investissent pas davantage de leur propre budget, ce qui est impossible dans les circonstances actuelles.

« De plus en plus de personnes se retrouvent en situation de pauvreté, de plus en plus souvent en raison de circonstances auxquelles elles ne peuvent rien faire elles-mêmes. Les CPAS doivent aider les gens à sortir de cette situation. Selon l’article 23 de la Constitution, les CPAS sont légalement tenus, à partir du moment où une situation d’urgence est identifiée, de proposer les moyens les plus appropriés pour y remédier. On dit souvent que les CPAS sont un « filet de sécurité sociale ». C’est vrai. Mais sans budget suffisant, les trous de ce filet deviennent trop grands, ce qui fait que certaines personnes passent à travers », concluent les cinq CPAS.

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