Les 400 activistes de Code Rouge veulent rester à Flémalle jusqu’à ce week-end
Environ 400 personnes sont parvenues à envahir et occupent un site d’Engie à Flémalle, estime mercredi soir le mouvement de défense pour l’environnement Code Rouge. Les militants sont entrés entre 18h30 et 19h30 mercredi soir en plusieurs vagues successives sur le site qui doit servir à la construction de la future centrale au gaz de la société Engie. Ils ont l’intention de l’occuper pour empêcher la suite des travaux.
Ce jeudi matin, les 400 activistes qui ont passé la nuit sur le site se réveillent lentement. Le petit déjeuner est servi et les gens sont déterminés à « continuer d’occuper le site afin qu’Engie ne puisse pas poursuivre la construction de cette centrale à gaz fossile destructrice pour le climat. »
« On va bloquer ce chantier au moins jusqu’à ce week-end, car on trouve cela inacceptable d’encore construire des centrales au gaz fossile, étant donné l’impact écologique et social que maintenant on leur connaît« , a expliqué Léo, porte-parole de Code Rouge.
Le mouvement demande ainsi que l’énergie soit désormais traitée comme un bien commun. Après avoir pris possession du site, les activistes se sont enchainés aux machines, ont accroché des bannières aux grues et ont planté leurs tentes en vue de passer la nuit sur le chantier. « Au vu de l’immobilisme politique en matière de justice sociale et climatique, ce type d’action est devenue une des seules manières de se défendre face à la négation systématique de notre droit à vivre dignement sur une planète saine« , a ajouté mercredi soir Katherina, une autre porte-parole de l’action.
De nombreux agents de police étaient présents mercredi soir pour surveiller les abords du chantier de la future centrale. Des drones, des combis de la police fédérale et un hélicoptère étaient notamment visibles.