Grève générale 31 mars
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La FGTB et la CSC annoncent une grève générale le 31 mars

Après la grève nationale de ce 13 février, une grève générale va paralyser la Belgique. La FGTB et la CSC annoncent un mouvement de grogne contre les mesures de l’Arizona, le 31 mars prochain.

Les syndicats chrétien (CSC) et socialiste (FGTB) ont arrêté la date du 31 mars pour mener une grève générale, a fait savoir mercredi la CSC, confirmant une information du Soir.

La FGTB avait confirmé, le 4 février, qu’elle allait mener une grève générale pour contester les mesures de l’Arizona, dont elle qualifie l’accord gouvernemental de « déclaration de guerre » contre l’ensemble du monde du travail. Le syndicat socialiste expliquait alors que cette grève constituerait le « début d’un marathon de résistance », prévu durant toute la législature.

La CSC a indiqué, mardi, qu’elle se joindrait au mouvement. Elle précise que de nombreux travailleurs sont en colère face aux mesures de l’accord de gouvernement de la coalition Arizona (N-VA, MR, CD&V, Les Engagés, Vooruit). « Il y a un manque de respect de manière globale. Il faut envoyer un signal clair« , commentait un porte-parole.

«Irresponsable et scandaleuse»

L’Union des Classes moyennes (UCM) juge cette mise à l’arrêt de l’économie « irresponsable et scandaleuse« . « Les PME ne peuvent pas prospérer sur les cendres d’un champ de bataille », déplore-t-elle. Si pour les syndicats, l’accord gouvernemental présenté par la coalition Arizona est une « déclaration de guerre« , l’UCM n’hésite pas à utiliser le même vocabulaire pour qualifier la réponse promise par les représentants des travailleurs. 

Manifestation nationale, grève générale, blocages plus ponctuels, … CSC et FGTB ont annoncé que l’action de ce jeudi ne serait que le point de départ d’une résistance de longue haleine. Pour l’UCM, ces attaques envers l’économie sont déplorables, car elles « plombent l’image du pays aux yeux du monde entier » et donc « freinent » considérablement « les possibles investissements venus de l’étranger », « compromettent la création de jobs », « entravent la compétitivité » pour in fine « mettre en péril le financement de notre sécurité sociale ». 

L’organisation estime que « les PME ont besoin de stabilité, pas d’un bras de fer » et que le « dialogue social doit être une priorité ».

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