Une manifestation organisée par la CSC Enseignement en parallèle avec celle de la CSGP , du Setca-Sel, du SLFP Enseignement et de l'Appel, à Bruxelles, le jeudi 27 avril 2023. © Belga

La CSC remporte une nouvelle fois les élections sociales

Le syndicat chrétien de la CSC a remporté les élections sociales, avec 53,3% des sièges.

Fumée verte dans le ciel des élections sociales: le syndicat chrétien de la CSC a de nouveau remporté le scrutin haut la main. Les vestes vertes ont obtenu 53,3% des sièges au sein des conseils d’entreprise, dans le cadre du scrutin de 2024. Un chiffre en léger recul par rapport à 2020, où la CSC avait conquis 55,5% des sièges .

Voilà ce qu’il ressort des premiers résultats annoncés par le ministre de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne (PS) lors d’une conférence de presse jeudi matin. Avec 34,6% des sièges, la FGTB se place à la seconde position, tandis que la CGSLB arrive à la dernière place (10,9%). C’est la première fois que le syndicat libéral (dernier cité) dépasse le seuil des 10%.

La CSC domine les élections sociales, la participation assez moyenne

La même tendance peut être observée du côté des Comités pour la prévention et la protection au travail (CPPT). La CSC arrive en tête (55,3% des sièges), suivie du syndicat socialiste (34,2%) et de la CGSLB (10,3%). 

« Les travailleurs apprécient tout particulièrement l’approche constructive des délégués de la CSC, qui repose sur la recherche de solutions », s’est réjouie la secrétaire générale du syndicat chrétien, Marie-Hélène Ska. « Ces derniers se montrent constructifs et recherchent des solutions. Ce genre d’approche donne du courage en ces temps marqués par l’individualisme et la forte polarisation de la société. »

La participation reste, elle, assez moyenne, avec un taux de 59,6% pour les élections aux conseils d’entreprise et 60,45% au CPPT. Une légère augmentation de la participation a toutefois été constatée parmi les jeunes travailleurs. « La tendance des dernières élections sociales qui voyait de plus en plus de femmes se présenter comme candidates n’a pas été suivie », a par ailleurs souligné Pierre-Yves Dermagne. « Mais lorsqu’une femme se présente aux élections, elle a davantage de chances d’être élue qu’un homme. »

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