Grève du TEC ce vendredi: voici les perturbations attendues
Le TEC a annoncé que des perturbations auraient lieu sur son réseau ce vendredi 13 mai. Une journée de grève est organisée en front commun par les syndicats, qui demandent un meilleur remboursement des frais de déplacement des travailleurs.
Ce vendredi 13 mai, les organisations syndicales participeront en front commun à une journée d’actions nationale pour laquelle elles ont déposé un préavis couvrant les agents qui y participeront.
Le TEC a annoncé que des perturbations seraient à craindre sur l’ensemble de son réseau : à Charleroi particulièrement, beaucoup de lignes de bus et de tram seront suspendues. La liste des lignes et arrêts concernés est à consulter ici. De nombreux parcours seront également supprimés dans les provinces de Namur et du Luxembourg. Pour le reste de la province du Hainaut, la province de Liège et le Brabant-Wallon, plusieurs dizaines de lignes sont également impactées. Les voyageurs sont invités à consulter la liste des parcours supprimés de chaque province: pour le Brabant wallon, Liège, et le Hainaut. Ces listes sont régulièrement mises à jour en fonction de l’évolution de la situation.
La société de transport publique flamande, De Lijn, a également fait savoir qu’il y aurait des perturbations le même jour dans toute la Flandre. Aucun remous n’est prévu sur le réseau bruxellois de la STIB, ni à la SNCB.
Des recyparcs seront aussi fermés, dont une dizaine dans le Brabant wallon.
Remboursement des frais de déplacement
Du côté wallon, la FGTB, la CSC et la CGSLB se sont associées pour organiser une série d’actions pour exprimer leur mécontentement quant à l’échec des négociations sur le remboursement des frais de déplacement des travailleurs. « Aller travailler nous coûte trop cher ! » peut-on lire sur les tracts de la FGTB. En effet, elle juge insuffisante l’enveloppe de 30 millions d’euros prévue par le gouvernement pour soulager le budget carburant des travailleurs.
Concrètement, le front syndical demande « une intervention supplémentaire pour celles et ceux qui doivent utiliser leur voiture (et non un véhicule de société) pour se rendre au travail. Cette intervention doit être immédiate et proportionnelle à la hausse des prix du carburant. » Il souhaite que « les employeurs prennent leurs responsabilités, notamment lorsqu’il s’agit de déplacements professionnels, comme pour les travailleurs des titres-services. » Ces revendications s’inscrivent dans la campagne pour le pouvoir d’achat et la révision de la Loi de 1996 pour la préservation de la compétitivité.
La FGTB et la CSC mèneront notamment une action coup de poing devant l’entreprise Total Energies installée à Marchienne-au-Pont (Charleroi), considérée par les syndicats comme symbole « de lobbying, de répartition inégale du gâteau entre actionnaires et travailleurs et de hausse des prix de l’énergie ».
A Liège, les militants se réuniront en matinée boulevard Saucy et rejoindront la place Saint-Lambert. Un rassemblement aura également lieu devant l’hôtel de ville d’Arlon tandis qu’un cortège sillonnera les rues de La Louvière.
Des rassemblements sont aussi prévus à Namur.
En Flandre, des actions sont prévues à Courtrai, Hasselt ainsi que Louvain.
Un article de Victor Broisson.
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