Grève du 31 mai: « Les écoles accueilleront les enfants », selon le président de la CGSP
Selon Michel Meyer, président de la CGSP, de nombreuses perturbations sont attendues dans les transports. Mais pas que…
Michel Meyer était invité de nos confrères de Bel RTL ce lundi matin. Le président de la CGSP est revenu sur les raisons qui a poussé le syndicat socialiste à appeler à la grève générale dans tous les services publics ce mardi.
Les trois revendications principales sont: le recrutement de personnel, réinvestir dans la fonction publique et une augmentation du pouvoir d’achat. « Cela fait deux ans qu’on négocie avec certains gouvernements. On tourne en rond. On a déjà fait des appels du pied. Il faut passer à la vitesse supérieure parce qu’on ne sait pas avoir de dialogue constructif avec les gouvernements. C’est un petit peu le ras-le-bol qui s’exprimera demain. Nous avons voulu attirer l’attention sur la déliquescence dans lequel se trouvent les services publics » pointe Michel Meyer. « L’objectif des syndicats n’est pas de mettre la Belgique à l’arrêt mais de donner un signal fort aux différents gouvernements sur le fait que la concertation sociale au niveau des services publics est à l’arrêt et qu’on a l’impression que tout le monde se fiche de cette fonction publique. »
Les perturbations à prévoir
Selon le président de la CGSP, il y aura des perturbations dans tous les transports en commun. Par contre, aucun soucis pour mettre vos enfants à l’école. « Les écoles accueillent les enfants demain. Il n’y aura pas de problème pour les enfants. Les enseignants sont bien conscients qu’on va rentrer en période d’examens et donc il y aura sans doute des écoles où les enseignants seront en grève mais il y aura toujours un accueil de prévu. Il y aura surtout des actions de sensibilisation vis-à-vis des parents. Ce sera la même chose dans les crèches publiques. »
« En ce qui concerne les administrations, il faudra se renseigner pour voir si ce sera ouvert ou pas. Les ramassages des déchets devraient fonctionner plus ou moins normalement » explique le syndicaliste.
Les mesures mises en place par le gouvernement pour lutter contre la hausse des prix de l’énergie notamment « ont tardées », selon le syndicalistes. « Les gens maintenant ont subi le Covid, les inondations pour certains, maintenant ils subissent la hausse des prix. Nous revendiquons que tous les produits essentiels tels que l’énergie, l’enseignement, les soins de santé soient gérés par l’Etat et nationalisés. C’est une revendication ancestrale de la CGSP. Par exemple pour l’énergie, pourquoi ne pas fixer un prix plancher de l’énergie ? »
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