Delhaize: fin du blocage au centre de Zellik après l’intervention d’un huissier et de la police
Le barrage filtrant installé mercredi par les syndicats et les travailleurs au centre de distribution de la chaîne de supermarchés Delhaize à Zellik, dans la province du Brabant flamand, a été levé vers 09h00 jeudi. L’entreprise a fait appel à un huissier et à la police locale, a indiqué le porte-parole Roel Dekelver. Durant la nuit, un seul camion était autorisé à sortir toutes les quinze minutes, explique le porte-parole de l’enseigne, Roel Dekelver.
Durant la nuit, un seul camion était autorisé à sortir toutes les quinze minutes, explique le porte-parole de l’enseigne, Roel Dekelver. « Nous regrettons profondément cette action et demandons qu’elle soit arrêtée le plus tôt possible », ajoute le porte-parole. « Nous ne sommes pas intervenus cette nuit, mais nous prévoyons de le faire dans les prochaines heures si le barrage filtrant n’est pas levé. » Depuis 9h00, c’est désormais chose faite.
En raison de l’action, seuls quatre camions par heure peuvent quitter le centre de distribution. Delhaize n’est pas encore en mesure d’estimer l’impact sur les magasins mais « il est déjà significatif » sur la logistique. « Nous connaissons des retards dans l’approvisionnement », confirme Roel Dekelver.
Une source syndicale a indiqué mercredi qu’il s’agissait d’une « action spontanée ». « Le personnel montre une fois de plus qu’il n’est pas d’accord » avec la stratégie de la direction. Le personnel et les syndicats continuent de protester contre la mise sous franchise des 128 magasins de Delhaize en gestion propre. Le dialogue social est totalement bloqué.
De l’huile de vidange devant cinq magasins
Des activistes du collectif « dHELLaize » ont déversé de l’huile de vidange devant cinq entrées de magasins Delhaize à Bruxelles dans la nuit de mercredi à jeudi, en guise de « réponse au mépris du patronat », selon un communiqué.
Les entrées des magasins Delhaize de Chazal, Hankar, Molière, Fort Jaco et De Fré ont ainsi été rendues impraticables par des activistes en réaction, notamment, à l’interdiction de piquets de grève confirmée par le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles le 19 avril.
« Nous condamnons la justice qui se range aux côtés de la multinationale Ahold Delhaize en attaquant frontalement le droit de grève. Si les grèves sont interdites, alors les entrées deviendront impraticables« , martèle le collectif.