Une action de grève est prévue chez Brussels Airlines les mercredi 28 et jeudi 29 février, ainsi que le vendredi 1er mars, en pleine semaine de congé dans l’enseignement francophone.
La semaine dernière, la CNE avait prévenu qu’une partie des stewards et hôtesses menaçait de mener des actions dans les prochaines semaines, avec un risque de « sérieuses perturbations » sur le réseau de la compagnie aérienne.
D’après Didier Lebbe, secrétaire permanent du syndicat chrétien francophone, le personnel de cabine se sent « complètement dénigré, délaissé et exaspéré » de ne pas voir la situation évoluer face à des demandes formulées depuis plusieurs mois. Celles-ci ont trait à des problèmes sociaux datant de l’après Covid qui n’ont pas encore été réglés. Il est notamment question de l’amélioration de l’aménagement du temps de travail et des conditions salariales.
Les syndicats avaient adressé un ultimatum à la direction il y a deux semaines et il arrivait à échéance jeudi dernier, précise Jolinde Defieuw de l’ACV Puls.
Contactée par Belga, la direction de la compagnie aérienne dit vouloir rester à la table des négociations et continuer les discussions. « Une réunion est prévue début de semaine prochaine avec les syndicats et nous allons mettre tout en œuvre pour éviter que cette grève ait lieu », souligne Nico Cardone, porte-parole de Brussels Airlines.
Fin novembre, les syndicats avaient déposé un préavis de grève et une grève des stewards et hôtesses avait ensuite été évitée de justesse début décembre.
La compagnie, elle, assure être consciente de la situation du personnel de cabine et être disponible pour négocier « autour de la table » des solutions constructives. Elle répète espère pouvoir trouver un accord satisfaisant pour toutes les parties.
Les tensions sociales persistent depuis plusieurs mois au sein de Brussels Airlines, aussi bien du côté du personnel de bord, donc, que des pilotes et du personnel chargé des opérations au sol. Une grève des pilotes de 24 heures avait d’ailleurs eu lieu mi-janvier.
