Des jeunes demandeurs d'asile campent au parc Maximilien à Bruxelles. © BELGA

Le nombre de jeunes demandeurs d’asile disparus a doublé par rapport à 2022

La longueur et la complexité des procédures d’accueil feraient partie des causes. Un énième caillou dans la chaussure de la secrétaire d’Etat Nicole de Moor (CD&V).

Child Focus a enregistré 244 disparitions de mineurs non accompagnés depuis le début de l’année. Le nombre de disparitions va plus que doubler par rapport à 2022, où l’on comptait 136 cas. Il s’agit de demandeurs d’asile au profil très vulnérable, dont des enfants de moins de 13 ans, écrit De Morgen mercredi.

Le nombre total de demandeurs d’asile concernés est encore plus élevé, car tous les cas ne parviennent pas à Child Focus. Fedasil a enregistré en 2022 un total de 297 disparitions de mineurs dans les centres d’observation et d’orientation, la première phase de l’accueil. 

L’augmentation du nombre de disparitions s’explique tout d’abord par le fait qu’un plus grand nombre de mineurs sont arrivés en Belgique, souligne Tijana Popovic, conseillère politique à Child Focus. En 2022, un nombre record de 6.434 mineurs non accompagnés ont été enregistrés en Belgique.

Mais Child Focus relève également d’autres évolutions inquiétantes. « De plus en plus de jeunes disparaissent au cours de la deuxième phase d’accueil, surtout dans les centres d’asile collectifs. Ils sont restés trop longtemps dans la procédure et n’ont vu aucune perspective« , explique Mme Popovic.

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