Un employé belge sur trois n’a pas d’entretien d’évaluation au travail, montre jeudi une étude iVOX effectuée pour le recruteur Robert Half auprès de 1.500 personnes. Pourtant, 60% des répondants estiment qu’un tel dialogue est nécessaire pour leur développement professionnel.
La plupart des employés considèrent que les entretiens d’évaluation sont également indispensables car ils donnent l’occasion de faire part de remarques à leur employeur. L’enquête révèle néanmoins que cette conversation ne se déroule pas souvent selon leurs attentes. Ainsi, deux employés sur trois disent que leurs commentaires sont rarement pris en compte.
Quatre employés sur dix (41%) trouvent en outre que leur manager gère ce genre de conversation de la mauvaise manière. « Lors d’un entretien d’évaluation, il est souvent question de la performance de l’employé, mais ce n’est pas censé être une conversation à sens unique« , souligne l’agence de recrutement.
« Aujourd’hui, un entretien d’évaluation va bien au-delà de l’évaluation classique des performances qu’un employeur donne à son employé. Il faut traiter ce genre de conversation comme un dialogue actif entre deux parties, où l’on ne parle pas seulement de performance, mais aussi du bien-être de l’employé », explique le directeur régional de Robert Half, Joël Poilvache. « Ainsi, vous stimulez la relation de confiance et l’interaction positive pour partager des points d’attention dans les deux sens et avancer ensemble. »
Le sondage a été réalisé entre le 4 et le 12 octobre 2022 auprès de 1.500 employés belges représentatifs de la langue, du sexe, de l’âge et du diplôme. La marge d’erreur maximale des 1.500 Belges est de 2,43%.
