Quels secteurs recrutent en cette fin d’année 2022? (infographies)
« 1900 emplois à pourvoir pour les fêtes « , annonce le Forem. Où postuler ?
Qui dit Noël, dit : cadeaux au pied du sapin, restaurants, tables bien garnies, marathon de dernière minute dans les magasins bondés et même vacances pour certains. Sans surprise, cette industrie des fêtes de fin d’année a besoin de main d’œuvre. Pour faire face à ce pic d’activités, les entreprises sous pression recrutent. Le Forem dénombre, en cette période, plus de 1900 offres d’emploi en Wallonie. A Bruxelles, Actiris en compte près de 1600. Décryptage des secteurs qui recrutent en cette fin d’année.
1. Quels sont les secteurs concernés ?
« Réceptionnistes, serveur.ses, barmans/barmaids, employés d’étage, aides cuisine, employé.es de
café/de bar-brasserie, cuisinier.ères, agents d’accueil… » Le secteur de l’Horeca et du tourisme recrute actuellement 813 personnes en Wallonie, indique le communiqué.
Le service public wallon de l’emploi dénombre également 378 emplois à pourvoir dans le secteur du commerce de détail. Cette catégorie comprend l’ensemble des magasins qui vendent leurs produits à destination de particuliers.
Enfin, le secteur des transports et de la logistique est en pleine expansion et recrute à tours de bras depuis la pandémie. De plus en plus de cadeaux, sont livrés directement chez les particuliers. En conséquence : plus de livreurs, de conducteurs et de responsables logistiques, pour un total de 805 offres d’emploi en Wallonie. « C’est également un secteur important à Bruxelles, particulièrement en périphérie », confirme Jan Gatz, porte-parole d’Actiris.
Si ces domaines sont particulièrement sous pression en cette période, le Forem précise tout de même dans son communiqué que ces secteurs sont porteurs tout au long de l’année. A Bruxelles et en périphérie, par exemple, le secteur des transports et de la logistique emploie 30 000 personnes.
Dans ces secteurs, les entreprises font face à une grande pénurie de main d’œuvre. La demande est très importante, notamment en raison de la relance économique, mais les employeurs peinent à recruter. « Prenons l’Horeca ou le transport, ce sont des métiers exigeants. Il faut se lever tôt, se coucher tard, travailler quand les autres s’amusent, etc », note Thierry Ney, porte-parole du Forem. « Mais ce sont des secteurs dans lesquels les travailleurs peuvent être rapidement efficaces, grâce à des formations de courtes durées. »
2. Quels sont les profils recherchés ?
« Le plus important, ce sont les soft skills ! », s’exclame Thierry Ney. Les employeurs cherchent des personnes fiables, honnêtes, ponctuelles, rigoureuses… « Si les demandeurs d’emploi présentent de telles qualités, les employeurs sont prêts à les former. » Pour aider les demandeurs d’emploi à rejoindre rapidement ces entreprises, le Forem propose pas moins de 352 formations. Cette année, 6000 demandeurs d’emploi y ont pris part.
En ce qui concerne le niveau d’étude requis, la majorité des offres d’emploi publiées sur le site du Forem concernent les personnes ayant leur diplôme de secondaire (2e cycle). Les employeurs recherchent également des demandeurs d’emploi diplômés du supérieur en cycle court, de niveau universitaire ou non.
Pour le reste, tout dépend du métier et du secteur. « Souvent, pour le commerce et le tourisme, il est demandé de maîtriser plusieurs langues, particulièrement à Bruxelles. Pour l’horeca, les employeurs demandent généralement un minimum d’expérience en cuisine ou en salle. Quant au transport, il est évident que les demandeurs d’emploi doivent être en possession du permis B au minimum », précise Jan Gatz. Mais, d’après Thierry Ney, il est difficile de généraliser. Mieux vaut se pencher sur chaque offre d’emploi individuellement.
3. Quels types de contrat ?
La demande augmente particulièrement en raison des fêtes de fin d’année. La plupart des contrats auront donc pour but de renforcer les équipes pour une période déterminée, via des CDD ou des contrats intérimaires. D’ailleurs, les offres d’emplois répertoriées sur le site du Forem et celui d’Actiris ne représentent qu’une fraction des emplois offerts pour cette période. « Pour des missions ponctuelles et déterminées dans le temps, les employeurs passent souvent par les sociétés d’intérim, sans nous transmettre l’annonce. Pareil pour ceux qui sont à la recherche de freelance ou d’indépendants », explique Jan Gatz.
Pour autant, d’après Thierry Ney, il n’est pas impossible de décrocher un CDI. « Ce sont des secteurs en pénurie. Pour le secteur des transports par exemple, on recherche 400 travailleurs. Si l’employeur est satisfait, il y a plus de chance de se voir proposer un contrat de longue durée. »
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