Pierre-Yves Dermagne, ministre de l'Economie et du Travail © Belga

La réduction du temps de travail est un coup de frein à la relance économique, selon l’UCM

L’Union des classes moyennes (UCM) se montre très critique avec le test d’aménagement de temps de travail lancé par le gouvernement fédéral. Dans une réaction publiée mardi, l’organisation considère qu’il s’agit d’un « frein en pleine relance économique », loin de la réalité de terrain des PME.

Vendredi dernier, le conseil des ministres a marqué son accord pour le lancement d’un projet de recherche concernant les effets d’une réduction collective du temps de travail sur la productivité, l’emploi, le bien-être et l’équilibre financier des entreprises. Il s’agit d’une initiative du Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie et du Travail Pierre-Yves Dermagne.

L’UCM indique ne pas ignorer les nouvelles tendances en matière de faisabilité de travail mais réclame un cadre flexible pour que les PME puissent travailler avec leurs collaborateurs, notamment en faisant bouger les lignes en matière de durée de travail.

L’organisation patronale propose notamment de comptabiliser en plage plutôt qu’en horaire de travail, de permettre une plus grande flexibilité dans les prestations, de déplafonner le mécanisme des heures supplémentaires volontaires défiscalisées ou encore de faciliter l’ouverture de crèches d’entreprise. « A un moment où la pénurie de main-d’œuvre devient une histoire de survie de nos PME, ouvrir la possibilité de réduire le temps de travail est totalement contreproductif« , ajoute l’UCM. « La semaine en 4 jours n’avait déjà pas séduit beaucoup de PME, que dire alors d’une réduction collective du temps de travail avec maintien intégral du salaire. »

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