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La liste des secteurs autorisés pour les flexi-jobs pourra encore évoluer

Actuellement, 22 métiers sont concernés par les flexi-jobs.

Le régime des flexi-jobs élargi sera à l’avenir soumis à la concertation sociale via un système d' »opt-in et opt-out » (entrées et sorties) décidé par une convention collective de travail, a indiqué le ministre de l’Économie Pierre-Yves Dermagne mercredi à la Chambre, lors de la discussion sur la déclaration de politique générale du Premier ministre Alexander De Croo.

L’accord entre les sept partis de la Vivaldi prévoit l’extension du régime à douze nouveaux secteurs, de dix à 22, dont la garde d’enfants, l’enseignement, l’alimentation, le secteur automobile, le sport et la culture (dans le public), l’agriculture, le secteur de l’événementiel et l’immobilier. 

Ceux-ci s’ajoutent aux flexi-jobs déjà existants (horeca, boulangers, bouchers, supermarchés, coiffeurs, sports…) Le nombre de métiers concernés pourra ensuite évoluer dans le temps, via des conventions collectives de travail, a précisé M. Dermagne en réponse à une question de Nadia Moscufo (PTB).

La députée a dit craindre une dérégulation du marché du travail. « Les employeurs vont arriver avec leurs grands chevaux », a-t-elle lancé. Parallèlement, le statut des flexi-jobistes sera amélioré, notamment par une augmentation du salaire, et la cotisation patronale passera de 25% à 28%.

Le gouvernement flamand a déjà indiqué qu’il allait appliquer la nouvelle mesure dans certains secteurs. A l’inverse, la fédération Wallonie-Bruxelles ne compte pas activer la mesure pour l’enseignement, a indiqué M. Dermagne. Une évaluation du système est prévue dans deux ans.

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