Eneco emploi Belgique
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Eneco va supprimer 350 emplois, la Belgique pourrait être concernée

En raison de l’évolution des conditions du marché de l’énergie, le fournisseur Eneco entend faire des économies, notamment en supprimant 350 postes. La Belgique, où l’entreprise emploie environ 350 personnes, pourrait être touchée.

Le fournisseur d’énergie néerlandais Eneco va supprimer 350 emplois (sur 4.100) en raison de « l’évolution des conditions du marché » et afin de maintenir les investissements dans la durabilité et la transition énergétique, a-t-il annoncé lundi. Certains postes pourraient disparaître en Belgique, où l’entreprise est également active.

Les conditions du marché ont fortement évolué avec l’inflation, selon Eneco. Le coût des matériaux a fortement progressé, tout comme les salaires, sans compter l’impact des développements géopolitiques internationaux sur les marchés de l’énergie. L’entreprise avait déclaré, en juin dernier, qu’il fallait accorder une attention particulière aux coûts. Le nombre de collaborateurs extérieurs avait déjà été réduit depuis l’été.

Eneco s’attend à une baisse de la demande d’énergie dans les années à venir, alors que les coûts augmentent. L’entreprise basée à Rotterdam souligne la forte baisse de la demande de pompes à chaleur et le ralentissement du marché des voitures électriques aux Pays-Bas. De plus, la plupart des nouveaux développements de réseaux de chaleur sont au point mort, selon le fournisseur. L’accent sera davantage mis sur les activités commerciales, la transformation numérique de l’entreprise continuant à jouer un rôle crucial. « C’est ainsi que nous assurons la rentabilité de notre ambitieux programme d’investissement dans le développement durable », a affirmé As Tempelman, directeur général d’Eneco, cité dans un communiqué.

350 travailleurs en Belgique

L’entreprise s’est fixée pour objectif d’être neutre sur le plan climatique d’ici à 2035. Les investissements dans des domaines tels que les parcs éoliens et solaires, le stockage de l’électricité dans des batteries et la recharge intelligente se poursuivront dans les années à venir, assure-t-elle. L’essentiel des suppressions d’emplois devrait se faire par le biais des départs naturels et de la réduction des embauches externes et des travailleurs temporaires, a indiqué le fournisseur d’énergie.

En Belgique, l’entreprise emploie environ 350 personnes et possède des sites à Malines, Gand et Wavre. Des emplois pourraient également y être supprimés, mais l’exercice n’a pas encore été entrepris, selon le porte-parole Mark Van Hamme. Selon Eneco, qui est aussi actif en Allemagne et au Royaume-Uni, les suppressions d’emplois devraient être achevées d’ici à la fin mars 2026.

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