Manifestation de travailleurs
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Comment les licenciements collectifs ont atteint des sommets en 2024

Les licenciements collectifs sont au plus haut depuis dix ans. Ceux d’Audi Brussels comptent pour beaucoup, mais d’autres entreprises se sont également faites remarquer.

Le nombre de postes menacés cette année est le plus élevé sur les dix dernières années, rapporte L’Echo mardi, notant que la procédure Renault déclenchée par Audi Brussels pèse évidemment lourd dans le total des licenciements.

Les secteurs du métal et du textile premières victimes de ces licenciements massifs

Les licenciements collectifs ont touché un nombre particulièrement élevé de travailleurs en Belgique au cours des neuf premiers mois de l’année. Au total, 68 entreprises ont annoncé des plans visant la suppression de 8.878 emplois. C’est le chiffre le plus élevé sur neuf mois, sur base des statistiques des dix dernières années.

Le projet de licenciement collectif annoncé au troisième trimestre par la direction du constructeur automobile Audi Brussels a fortement alourdi le bilan 2024: la procédure Renault concerne 2.920 emplois, selon les décomptes du SPF Emploi. Du coup, le secteur de la transformation du métal est le plus touché, avec 4.901 postes de travail menacés, loin devant le deuxième, le textile (1.021 emplois). Les autres plus gros programmes de licenciement collectif ont été ceux dévoilés par le fournisseur de pièces automobiles LKQ Belgium à Vilvorde (266 emplois) et le fournisseur de matériel de chauffage et refroidissement Copeland Europe GmbH à Welkenraedt (201 postes).

Du côté des procédures Renault clôturées, 49 entreprises ont notifié leur licenciement à 3.205 personnes sur les neuf premiers mois. Le groupe de produits d’hygiène Ontex  s’est séparé du plus grand nombre de travailleurs (484).

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