Audi Brussels: « Nous ne pouvons pas laisser Audi décider seule de l’avenir de son site », selon la FGTB

Le syndicat socialiste appelle à une réunion de la « task force » pour décider de l’avenir du site. La FGTB souhaite que les pouvoirs publics soient invités à la discussion.

Le secrétaire général des Métallos FGTB Hillal Sor a appelé à une réunion rapide de la « task force » mise en place par le gouvernement fédéral autour de la fermeture potentielle d’Audi Brussels. Le syndicat socialiste souhaite que les pouvoirs publics soient invités aux discussions sur l’avenir de l’usine et l’étude des candidatures à la reprise du site de Forest. « Nous ne pouvons pas laisser Audi décider seule de l’avenir de son site à Bruxelles », a clamé M. Sor par communiqué.

La direction d’Audi Brussels attend jusqu’au 23 septembre les dossiers des candidats proclamés à la reprise de son usine de Forest. Selon L’Écho et De Tijd, le constructeur automobile chinois NIO et l’importateur de VW en Belgique, le groupe D’Ieteren, font partie de la vingtaine de candidats à cette reprise.

« Irresponsable »

La FGTB Métal s’inquiète cependant de voir la direction d’Audi décider seule de l’avenir « d’un site industriel aussi stratégique, alors qu’elle envisage de s’en désengager », a déclaré Hillal Sor par communiqué. « Nous espérons que la direction d’Audi ne cherche pas à réaliser une opération immobilière lucrative avec ce site. Ce serait irresponsable », a-t-il encore commenté. Le syndicat socialiste appelle dès lors à une convocation rapide de la « task force » mise en place cet été par le gouvernement fédéral « afin de trouver une solution durable pour l’avenir de l’usine de Forest ».

La CSC avait pour sa part déclaré ce jeudi son principal objectif de maintenir totalement « tous les emplois (sous-traitants compris). » « Nous voulons des emplois de qualités, mais surtout durables« , avait commenté Ludovic Pineur du syndicat chrétien. Ce dernier avait par ailleurs invité à la prudence quant aux « effets d’annonce » autour de potentiels repreneurs du site forestois.