Rythmes scolaires: quid de l’enseignement supérieur?
Le calendrier académique 2022/2023 pour l’enseignement supérieur francophone ne sera pas affecté par la réforme des cycles scolaires dans le fondamental et le secondaire votée mercredi par le parlement, a-t-on appris vendredi auprès du cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny.
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a adopté jeudi les arrêtés destinés à adapter le calendrier de l’enseignement obligatoire aux nouveaux rythmes scolaires.
Il a aussi, pour l’année de transition 2022-2023, décidé de maintenir le calendrier actuel, a indiqué le porte-parole de Mme Glatigny (MR), Olivier Schotte, à l’agence Belga.
On fait observer dans l’entourage de la ministre que l’enseignement supérieur n’est traditionnellement déjà pas aligné sur les rythmes de l’enseignement obligatoire et possède depuis toujours son rythme propre. Comme, par exemple, une rentrée à la mi-septembre, pas de congé de Toussaint, un blocus à Noël, …).
En amont de la réforme des rythmes scolaires, Mme Glatigny avait demandé l’avis des établissements d’enseignement supérieur (universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts) sur l’impact de la réforme sur l’enseignement supérieur via l’ARES, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur.
Ces établissements avaient fait part de leur volonté de ne pas s’aligner sur le nouveau calendrier de l’obligatoire et de mener une réflexion de long terme sur le calendrier académique.
Dans l’immédiat, une difficulté se pose quant aux congés de printemps (Pâques) qui interviendront, lors de l’année scolaire 2022/2023, la première quinzaine de mai 2023 dans l’obligatoire.
La piste du non-alignement a été retenue afin de préserver la qualité des apprentissages, a souligné vendredi le porte-parole.
En effet, des congés en mai n’auraient pas permis aux étudiants le moindre break (12 semaines de cours ininterrompues) entre les examens de janvier et les examens de fin d’année et ceux-ci seraient arrivés directement dans la foulée du congé de printemps début mai, a expliqué le cabinet de la ministre.
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