Quelles sont les mesures spécifiques pour un voyage au ski ? Explications pays par pays (carte interactive)
Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et de nombreux Belges ont décidé de célébrer l’arrivée de l’hiver à la montagne. Que ce soit en famille, entre amis ou avec une organisation estudiantine, les Belges seront soumis à un certain nombre de mesures en fonction de sa destination. Lesquelles ? Le Vif fait le point.
En Suisse
Depuis le 4 décembre, la Suisse a annulé la quarantaine obligatoire pour pouvoir rentrer dans le pays. Un allègement des mesures qui n’empêche pas le pays de demander un test PCR négatif 72h avant l’arrivée. Un formulaire suisse appelé « Passenger Locator Form » doit aussi obligatoirement être rempli pour chaque voyageur
Durant le voyage, un deuxième test, PCR ou antigénique, doit être effectué entre le quatrième et le septième jour après l’arrivée sur le territoire, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Á noter que les vingt-six cantons que comprend la Suisse peuvent également prendre des mesures supplémentaires sur place si nécessaire
En France
Très prisée par les Belges, la France a depuis quelques semaines durci ces mesures envers les personnes provenant de pays étrangers. Alors qu’en Belgique, un test PCR de moins de 72 heures et un antigénique de moins de 48 heures est suffisant pour entrer sur le territoire, la France a quant à elle décidé de raccourcir ce délai à 24 heures avant l’entrée sur le territoire.
Malheureusement pour les personnes vaccinées, il ne suffit pas de l’être pour pouvoir se rendre dans les stations de ski. Depuis le 15 décembre, les personnes de plus de 65 ans se voient dans l’obligation de recevoir une troisième dose sous peine de voir leur QR Code non-valide une fois la frontière passée. Une mesure qui sera d’application pour les plus de dix-huit ans à partir du 15 janvier, quelques jours avant la fin du blocus pour de nombreux étudiants.
Si un test ou la troisième dose n’est pas possible, une dernière possibilité s’offre aux voyageurs : le certificat de rétablissement. En cas de test PCR positif il y a plus de dix jours et moins de 6 mois, cette preuve de contamination est valable pour un voyage chez nos voisins français.
En Italie
Comme pour la Suisse, l’Italie demande également de remplir un document en ligne, le « digital Passenger Locator Form ». En plus de ce formulaire, les voyageurs devront être en mesure de présenter un certificat COVID numérique de l’Union Européenne. Pour obtenir ce document, il faut pouvoir compléter une des trois conditions suivantes : une vaccination complète au moins quatorze jours avant l’arrivée, une récupération de covid ou un résultat négatif à un test PCR 72h avant l’entrée sur le territoire ou 48h pour un test antigénique.
En cas de voyage en dehors de la Belgique quatorze jours avant l’arrivée en Italie, un questionnaire supplémentaire est à remplir sur le site web du ministère des Affaires étrangères. Sur base des réponses recueillies, des instructions sont à suivre sur la façon de se déplacer vers ou depuis l’Italie.
En Autriche
Après avoir confiné une nouvelle fois sa population, les voyages vers l’Autriche sont à nouveau possibles depuis le 12 décembre, date de fin de confinement pour les Autrichiens vaccinés seulement. Les autorités autrichiennes ont publié une liste des pays dits « sûrs » et, bonne nouvelle, la Belgique en fait partie. Grâce à cela, les Belges ne devront pas faire une quarantaine de dix jours après l’arrivée dans le pays.
La règle dites des 2G, qui concerne les personnes vaccinées ou guéries, est cependant applicable à la population belge. En d’autres termes, les voyageurs doivent être capables soit de fournir un test PCR négatif maximum 72 heures avant l’arrivée en Autriche, soit de prouver une guérison au covid. A noter que cette preuve doit être présentée en allemand ou en anglais.
Concernant la validité du certificat de vaccination, deux doses sont suffisantes si elles ont été effectuées 270 jours avant le voyage. Une exception est cependant d’application : le vaccin Johnson&Johnson. Dans ce cas-ci, une dose supplémentaire est nécessaire au risque de ne pas pouvoir rentrer sur le sol autrichien.
Les voyageurs qui n’ont pas de preuve de test, de vaccination ou de guérison doivent s’enregistrer en ligne avant leur arrivée, le Pre Travel Clearance (PTC), et effectuer un test PCR ou un test antigénique dans les 24 heures de leur arrivée.
En Allemagne
Á défaut d’être considéré comme un pays « sûr » par les autorités autrichiennes, l’Allemagne a, quant à elle, classé la Belgique comme zone à haut risque depuis le 21 novembre. Et l’impact n’est pas sans conséquence puisque les Belges qui ne sont pas complètement vaccinés doivent obligatoirement être en quarantaine pendant dix jours. Cette quarantaine peut être réduite si le voyageur présente un test négatif dans les cinq jours suivant son arrivée.
Pour les personnes complètement vaccinées, une preuve de vaccination ou de guérison avant son entrée en Allemagne permet d’éviter une quarantaine. Cette preuve doit être fournie dans le formulaire digital « Einreiseanmeldung » obligatoire à remplir avant son arrivée en Allemagne.
En Allemagne, les mesures sont introduites au niveau des Länder et diffèrent donc d’un Land à l’autre. Des conditions et exceptions supplémentaires peuvent donc s’appliquer en fonction du Länder dans lequel les voyageurs se rendent.
De nombreux autres pays d’Europe offrent la possibilité d’affronter les pistes de neige, comme la Norvège, la Finlande, la Roumanie ou même l’Espagne. Pour la totalité d’entre-eux, un test PCR ou antigénique est requis au minimum pour rentrer sur le territoire. Pour plus d’informations sur votre prochaine destination, consultez la carte interactive ci-dessus.
Robin Gille
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