Bart De Wever © Belga

Projets d’attentat en Belgique : les jeunes radicalisés voulaient s’en prendre à Bart De Wever

Huit personnes ont été arrêtées ce lundi 27 au soir dans le cadre de deux enquêtes sur des soupçons d’  « attentat terroriste »Ces personnes auraient voulu cibler le président de la N-VA, Bart De Wever.

Des individus suspectés de préparer des attentats, placés sous mandat d’arrêt lundi, voulaient assassiner le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever (N-VA) et attaquer des bureaux de police, rapportent vendredi les journaux du groupe Mediahuis.

Les enquêteurs surveillaient de longue date ces jeunes hommes qui s’étaient rapidement radicalisés. L’interdiction du port de signes convictionnels par le personnel des guichets de l’administration publique à Anvers faisait partie des motifs des suspects.

Le parquet fédéral confirme que la branche anversoise du groupuscule terroriste nourrissait le projet de liquider l’élu nationaliste flamand. « Le nom de De Wever est en effet apparu dans l’enquête anversoise », commente Eric Van der Sypt, le porte-parole du parquet fédéral. « Mais il n’était pas question d’un jour ou d’une heure établis pour commettre l’attentat. Cela n’était pas encore si concret ». M. De Wever n’était pas disponible pour une réaction. « Il s’agit d’une affaire judiciaire au sujet de laquelle nous ne pouvons faire aucun commentaire« , a fait savoir son porte-parole.

Ils n’étaient pas tous fiché

Dans une interview à De Ochtend (Radio 1), le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a également confirmé que « le nom de Bart De Wever avait été cité« , mais que les projets des jeunes radicalisés n’étaient pas encore concrets.

« Nos services n’ont pas pris de risques et sont intervenus de manière préventive dès qu’il a été question de violence« , a-t-il déclaré. Pour les questions relatives aux motivations des suspects, le ministre a renvoyé la balle au parquet.
M. Van Quickenborne a déclaré qu’il était vrai que tous les suspects ne figuraient pas sur la liste des personnes soupçonnées de terrorisme établie par l’OCAM, mais qu’au moins les quatre principaux suspects y figuraient.
Plus tard dans la journée de ce vendredi, le Conseil fédéral des ministres approuvera un projet de loi du ministre visant à améliorer le flux d’informations sur les personnes figurant sur cette liste. Les données pourront, par exemple, être partagées avec le personnel médical, tandis que toutes les personnes figurant sur la liste feront l’objet d’un contrôle au moins deux fois par an, a déclaré M. Van Quickenborne

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