Poverello: comment cette asbl dédiée à la lutte contre la pauvreté a fait main basse sur les biens d’une congrégation religieuse (enquête)
Dans les années 1990, les « Bouwbroeders » (congrégation religieuse dédiée à la construction) de Heusden-Zolder se sont associés à l’asbl Poverello, dans l’espoir que leur centre de formation et de rencontre soit dans de bonnes mains. Des documents qu’un vent favorable nous a fait parvenir montrent comment Poverello a réussi à faire main basse sur les biens de l’ordre des Bouwbroeders. Leur domaine à Heusden, rebaptisé « De Bark », est aujourd’hui loué à prix fort à la Croix-Rouge en tant que centre d’asile. Les frères sont aujourd’hui hors-jeu.
Nous avons clairement expliqué que nous ne souhaitions rien garder et que notre argent devait être utilisé pour une bonne cause. Et que nous voulions de la transparence. » Nous rencontrons les frères (très âgés) Frans Wellemans et Harry Moolenaar, un dimanche, dans une maison de repos et de soins du Limbourg. Ils viennent tout juste de recevoir la communion.
Le frère Wellemans (94 ans) s’inquiète des finances: « Nous avons fait don de tous nos biens à Poverello. J’aimerais consulter les chiffres, mais je ne les ai pas. Peut-être pourriez-vous me les faire parvenir ? »
Harry Moolenaar (90 ans) et Frans Wellemans sont les derniers « bouwbroeders » (frères) du Seculier Instituut van de Bouworde (SIBO ou Institut Séculier de l’Ordre de la Construction). Les « bouwbroeders » ou « bouwgezellen » (frères et compagnons) sont des frères catholiques, techniciens en construction, ayant fait vœu de célibat. Lors de sa fondation dans les années 1950, l’ordre comptait 67 membres et était lié à l’Internationale Bouworder (IBO), une des premières organisations belges dédiées à l’aide au développement. Elle est encore active aujourd’hui et organise des camps de construction internationaux et des voyages d’immersion pour les jeunes. Les frères sont restés autonomes par rapport à l’IBO mais se sont néanmoins fidèlement associés aux projets du Bouworde.
En 1986, l’asbl Coopibo s’est séparée de l’Internationale Bouworde (et a rejoint en 1997 les Îles de Paix, aujourd’hui Rikolto), qui a cédé l’ancien centre de formation de Heusden aux frères constructeurs. Les frères plus âgés, qui ne travaillaient pas à l’étranger, s’occupaient du secrétariat et utilisaient le centre de congrès comme centre de formation et de rencontres. L’endroit était populaire auprès des écoles, paroisses et mouvements de jeunesse qui souhaitaient organiser des camps. A son apogée, le centre enregistrait près de 10.000 nuitées par an. Au milieu des années 1990, soucieux de l’avenir, les frères ont cherché une reconversion utile pour leur domaine. L’ancien mouvement catholique néerlandais Het Werk souhaitait le racheter, mais le fondateur de Poverello, Jan Vermeire, a croisé leur chemin.
« Nous avons fait don de tous nos biens à Poverello. J’aimerais consulter les chiffres, mais je ne les ai pas. »
Frère Frans Wellemans
Un ex-banquier émissaire de Poverello
Une collaboration avec Poverello a été très vite envisagée. En 1997, soit un an avant son décès, la collaboration a été officialisée. Jan Vermeire ne s’est pas rendu personnellement à Heusden, mais a envoyé J.S., un ancien directeur d’agence bancaire pour reprendre la barre. Nous avons pu reconstituer les évènements à partir de ce moment-là, sur la base de documents internes que nous avons pu consulter: actes notariés, procès-verbaux de réunions, lettres et e-mails entre les acteurs clés. Les autres informations ont été tirées d’actes et de comptes annuels que nous avons pu consulter au greffe du tribunal des entreprises et suite à une demande d’informations auprès du gouvernement flamand.
Le 31 décembre 1997, J.S. a créé avec les frères une nouvelle asbl: « Bouworde-Poverello ». L’ancien banquier a été nommé administrateur délégué et employé rémunéré de l’asbl, où siégeaient à la fois des administrateurs de Poverello et des frères. Les frères ont accepté de céder la majeure partie de leur centre et de leurs terrains à la nouvelle asbl Bouworde-Poverello via un bail emphytéotique de 30 ans. Grâce à ce don, l’asbl a pu gérer l’ancien centre de congrès « De Bark », comme si elle en était propriétaire. En échange, elle versait une redevance (« un tribut ») de 6.000 euros aux Amis de SIBO, l’asbl qui gère tous les biens des frères (en bref, asbl SIBO).
Poverello a officiellement proposé d’organiser des vacances et des « camps équestres pour enfants défavorisés » en plus des journées de réflexion déjà proposées aux écoles. Les frères se sont montrés enthousiastes, mais le nouveau projet est quasiment resté lettre morte. « Pour autant que je sache, pratiquement rien n’a été organisé pour les jeunes défavorisés », explique un voisin. Le porte-parole de Poverello, Daniel De Keyser, explique dans une réaction que Poverello a tenté d’éviter de mélanger « l’accueil de personnes en difficulté avec le séjour de groupes venant pour quelques jours. » En outre, les groupes qui venaient habituellement ont tous annulé leurs réservations depuis la mise en place de la nouvelle structure. Une lettre envoyée par les frères au directeur de Poverello, Johan Van Eetvelde, en août 2004, montre que des discussions ont eu lieu à propos du « dépeuplement ». Selon Poverello, le centre « n’était plus adapté ». Le porte-parole De Keyser a ajouté que « les écoles organisaient moins de retraites qu’auparavant. »
Dans un rapport des frères suite à une réunion en 2004, on peut lire que les groupes ne venaient plus parce qu’ils « ne s’entendaient pas » avec le responsable J.S. « Ils nous ont expliqué qu’ils ne se sentaient plus les bienvenus. La chaleur humaine, l’hospitalité et les services avaient disparu. »
Frénésie de rénovations chez Poverello
Malgré la baisse des activités, des plans furent élaborés pour rénover en profondeur le centre de formation. L’architecte de Poverello s’est montré ambitieux – du moins, c’est ce qui ressort des documents internes. Lorsqu’en 2003, le bâtiment est déclaré non conforme aux normes de sécurité incendie, il propose une rénovation complète. Les frères, qui avaient travaillé toute leur vie dans la construction, étaient moins enthousiastes. Ils ont eux-mêmes étudié les plans et ont conclu que les projets de Poverello étaient « techniquement irréalisables ». Ils ont découvert un autre problème majeur: « La sécurité incendie ne faisait pas partie du devis. »
L’indemnité versée par la Croix Rouge pour exploiter le bien s’élève à 255.000 euros par an.
Les frères se sont mis au travail et ont proposé un plan alternatif, qui ne fut pas accepté. Selon le porte-parole de Poverello, « les frères étaient plutôt conservateurs en raison de leur lien avec le bâtiment ».
En octobre 2004, une nouvelle proposition fut mise sur la table. Selon les frères, elle comprenait « tellement de nouveautés et de changements » qu’ils se sont inquiétés du coût de cette rénovation. Pour les frères, l’estimation de Poverello de 625.000 euros n’était pas réaliste. Ils prévoyaient le double des frais, soit plus de 1,2 million d’euros. En fin de compte, il s’est avéré qu’ils avaient raison.
Les frères hésitaient à se lancer dans des investissements aussi importants sans aucune perspective de nouveaux revenus. Dans le rapport qui nous est parvenu, on peut lire: « C’est comme l’histoire de cet homme, dans l’Evangile, qui voulait construire une tour, mais qui n’avait pensé ni à l’avenir ni aux conséquences. » En quête de conseils, ils ont fait appel à la médiation de l’évêque de Hasselt, Patrick Hoogmartens. Ce dernier a nommé deux conseillers pour aider les frères à sortir de l’impasse. Freddy Biets, responsable des finances et du patrimoine de l’évêché, confirme: « Ils ont effectivement aidé les frères, mais sans interférer dans les décisions. »
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Fin janvier 2005 – comme l’indiquent les documents – les frères ont changé d’avis et ont voté en faveur de la prolongation jusqu’en 2048 de leur emphytéose. Leur domaine De Bark restera donc jusqu’à cette date aux mains de l’asbl Bouworde-Poverello. Le coût total de la rénovation s’est finalement monté à 1,26 million d’euros, dont 40% ont été pris en charge par Toerisme Vlaanderen (cf. encadré) sous la forme de subsides. Un plan pour le solde du financement était également prêt. L’asbl Bouworde-Poverello a pu contracter un emprunt de 895.000 euros à taux zéro auprès de l’asbl Poverello. Cette grande organisation a souhaité garder confidentiel le règlement financier de cet investissement. Comme toujours, Poverello a demandé la plus grande discrétion, comme on peut le lire dans le rapport: « Il est souhaité que les montants ne soient pas divulgués. » Réaction du porte-parole De Keyser: « Les parties non impliquées n’auraient pas pu replacer ces montants dans leur contexte parce qu’elles n’avaient aucune idée de l’ampleur et de la nécessité de ces travaux. »
Centre d’asile
En octobre 2008, la rénovation était achevée, mais l’histoire a pris rapidement une autre tournure. Durant l’été 2009, en pleine crise de l’asile, Poverello a proposé le bâtiment aux pouvoirs publics, quatre mois à peine après la signature d’une déclaration d’intention portant sur l’exploitation du domaine comme centre pour la jeunesse pendant 15 ans. Un peu plus d’un an après l’ouverture en tant que « centre de séjour pour jeunes », soit en décembre 2009, les bâtiments se sont vu attribuer une nouvelle destination comme centre d’asile de la Croix-Rouge.
Malgré tout, les frères se sont montrés enthousiastes envers cette nouvelle affectation. Le porte-parole De Keyser nous rappelle leur réaction: « Auparavant, nous allions à la rencontre des réfugiés et aujourd’hui, ce sont eux qui viennent chez nous. » Il poursuit: « Vu que les réservations du centre laissaient à désirer et que les besoins des réfugiés étaient si criants, nous avons estimé que ce serait contraire à l’éthique de nous en tenir strictement à l’objectif initial. »
Le nouveau contrat entre l’asbl Bouworde-Poverello et la Croix-Rouge est très juteux. Le centre d’asile a ouvert ses portes dans le domaine de Heusden, à côté de la résidence des frères. Depuis 2010, les revenus locatifs affluent. La rémunération versée par la Croix-Rouge pour exploiter le centre est passée de 153.000 euros en 2010 à 255.000 euros en 2020.
Grâce au bail emphytéotique, l’asbl Bouworde-Poverello n’a dû acheter aucun terrain ni bâtiment. Elle conserve donc une partie importante de l’argent versé par la Croix-Rouge. Pour l’exercice comptable 2020, l’asbl a perçu un revenu locatif de 120.000 euros net, c’est-à-dire après déduction des dépenses. Malgré l’obligation de remboursement des subsides consentis par Toerisme Vlaanderen pour les travaux de rénovation (cf. encadré), Bouworde-Poverello a pu rembourser anticipativement son emprunt auprès de Poverello. Selon les comptes annuels, l’asbl Poverello a pu récupérer son argent en 2021, soit neuf ans plus tôt que prévu.
Projet au Congo
« Nous faisions confiance à Poverello et nous pensions qu’ils utiliseraient notre capital pour faire le bien », explique Frère Wellemans. « Nous espérons que c’est le cas. » Il s’inquiète notamment pour l’avenir du travail de toute une vie, le projet Kankala, dans la ville congolaise de Kananga, où les frères ont construit à l’époque un centre d’accueil pour 450 enfants des rues. Le sort des enfants des rues à Kananga tient au cœur des frères. La part de leurs revenus (pension, héritages, donations, etc.) qu’ils n’utilisaient pas pour eux-mêmes était systématiquement versée à Kananga. Au cours des dix dernières années de gestion financière autonome, ils ont versé, via leur asbl SIBO, 36.700 euros par an en moyenne. Mais l’avenir du projet est aujourd’hui menacé.
« Nous devons réduire nos dépenses », explique Marc Ceyssens qui, en tant que volontaire pour l’asbl Vrienden van Kankala, gère la comptabilité du projet à partir de la Belgique. « Les revenus de nos collectes de fonds sont en baisse et les dépenses au Congo ont énormément augmenté ces dernières années. En 2021, nous avons dépensé 205.000 euros et collecté 115.000 euros auprès des donateurs. Auparavant, nous réussissions à collecter 150.000 euros. » Ceyssens ne mâche pas ses mots: « Nous devons réduire nos dépenses de 25%, sinon nous devrons déposer le bilan d’ici quatre ans. »
Depuis la reprise de l’asbl SIBO par Poverello en 2017, les dons aux Vrienden van Kankala sont passés de 397 euros en moyenne entre 2017 et 2019 à zéro euro en 2020.
Depuis 2013, l’asbl Poverello verse chaque année 3.000 euros au projet Kankala. Mais cette générosité est relative. En 2010, le versement annuel de Bouworde-Poverello à SIBO pour le bail emphytéotique a été ramené de près de 6.000 euros à un euro symbolique. En outre, les frères n’ont jamais indexé les montants comme c’était pourtant prévu dans l’acte notarié. Depuis 1997, leur manque à gagner se monte au total à 110.000 euros.
Selon le porte-parole, Poverello a agi de bonne foi en matière de dons. « J.S. a toujours exécuté ce qu’un frère (décédé en 2020) lui demandait. » On peut se demander si c’est vrai, car le 25 mars, les deux frères survivants ont encore signé une déclaration où ils demandaient que le solde de leurs économies soit versé à des œuvres caritatives, en particulier au projet Kankala. Ils attendent encore une réponse.
Impuissants
Les derniers fonds encore en possession des frères consistaient en une obligation d’une valeur de 189.000 euros auprès du diocèse de Hasselt. Mais Freddy Biets, responsable financier du diocèse, nous indique que cet investissement a été remboursé en 2021 à la demande de J.S. et de Van Eetvelde. L’argent a été versé et immédiatement investi dans la rénovation de l’ancienne maison des frères. Le bâtiment doit être rénové pour être mis en location dans le cadre de l’agrandissement du centre d’accueil pour les réfugiés.
Même pour leurs dépenses et soins personnels, les deux derniers frères dépendent de Poverello. J.S. gère leurs comptes bancaires personnels. Sa femme indique qu’elle agit auprès d’eux comme « aidante proche ».
Le porte-parole De Keyser nie le fait que, comme nous l’avons découvert, Poverello se soit arrogé l’héritage des frères. « Aucun bien immobilier ni actif financier n’a changé de propriétaire et l’asbl SIBO existe toujours. »
Autre chose. La santé physique et mentale de Frans Wellemans et de Harry Moolenaar se détériore rapidement et la conversation fut donc difficile. Leurs témoignages furent parfois incohérents, entrecoupés de moments de lucidité. Toutes les informations fournies pendant notre discussion ont donc été vérifiées auprès de deux amis personnels des frères, qui ont préféré rester anonymes. La reconstitution de la façon dont Poverello a mis la main sur leur capital est entièrement basée sur des informations factuelles provenant de documents originaux que nous avons pu consulter.
Entre-temps, Frère Wellemans a reçu les derniers sacrements. Mais il refuse toujours de laisser tomber les finances de sa succession. « Ma tête est beaucoup trop petite », nous a-t-il alors raconté. « J’ai besoin de quelqu’un qui consigne tout cela par écrit pour le moment où je ne serai plus là. »
Des mensonges de Poverello à propos des subsides
Jusqu’à aujourd’hui, Poverello s’est toujours vanté de refuser par principe toute subvention publique. « Nous ne recevons aucun subside et nous n’en avons jamais demandé », peut-on lire sur le site internet. Les documents que nous avons pu obtenir montrent une réalité différente.
Poverello a bénéficié de 473.000 euros de subsides de Toerisme Vlaanderen sous la forme de prêt à 0%.
Pour la rénovation du centre de formation De Bark (2006-2008), les administrateurs de Poverello, Johan Van Eetvelde et J.S. ont à l’époque demandé une subvention à Toerisme Vlaanderen représentant 40% du montant de l’investissement (pour rappel, 1,26 million d’euros).
Pour les subsides demandés au fonds de financement Toerisme voor allen, seules des associations sportives et de jeunes étaient normalement éligibles. Les asbl Poverello et SIBO ne font pas partie de ces catégories, contrairement à leur coentreprise Bouworde-Poverello, du moins selon les statuts. Les documents divulgués montrent que l’asbl devait continuer à exister pour cette raison. Lorsque les frères ont demandé s’il n’était pas plus simple de mettre fin aux activités de l’asbl Bouworde-Poverello, le directeur de Poverello, Van Eetvelde, a indiqué que « ce n’était pas envisageable compte tenu des possibilités d’obtenir des subsides. »
Autre affectation
L’asbl Bouworde-Poverello a obtenu les subsides demandés. Toerisme Vlaanderen a financé au total 473.174 euros. En mars 2009, les administrateurs ont en outre signé une déclaration d’intention dans laquelle ils s’engageaient à ce que le domaine soit utilisé comme « lieu de résidence pour jeunes » pendant au moins 15 ans. Malgré tout, quatre mois à peine après la fin des travaux, Bouworde-Poverello a proposé à la location le centre De Bark en tant que centre d’asile au gouvernement fédéral, après l’annulation des camps d’été par plusieurs groupes de jeunes. Alors que notre pays faisait face à une grave crise de l’exil, la Croix-Rouge a saisi cette occasion. Les documents révèlent que Van Eetvelde et J.S. étaient conscients qu’ils « violaient les conditions liées aux subsides », puisque le bâtiment rénové n’était plus utilisé comme centre pour la jeunesse. Ils craignaient de devoir rembourser ces subsides et préféraient que cela ne se produise pas.
L’asbl Bouworde-Poverello a donc de facto pu utiliser ces subsides pendant tout ce temps en tant que prêt à taux zéro
Ils ont contacté Toerisme Vlaanderen pour demander qu’une exception leur soit accordée « étant donné les lourdes implications financières ». Ils ont également invoqué le « devoir social d’accueillir les réfugiés ». Dans le cas où cela ne serait pas possible, ils disaient espérer ne devoir rembourser l’argent qu’au « pro rata » des années durant lesquelles le centre servirait effectivement de « centre d’accueil temporaire » pour réfugiés, parce qu’ils comptaient « reprendre ensuite la fonction de centre d’hébergement pour jeunes ».
Refusé
Après avoir demandé un avis juridique, Toerisme Vlaanderen a rejeté leur demande. L’asbl Bouworde-Poverello allait devoir rembourser le montant avancé, mais pouvait le faire en plusieurs versements. J.S. et Van Eetvelde ont finalement obtenu un remboursement échelonné sur 12 ans. La dernière tranche sera remboursée cette année au fonds de financement Toerisme voor allen.
L’asbl Bouworde-Poverello a donc de facto pu utiliser ces subsides pendant tout ce temps en tant que prêt à taux zéro.
Dans une réaction, Poverello explique que la décision de louer le bien à la Croix-Rouge a été renouvelée chaque année « parce que les besoins sur place restaient criants ». La Croix-Rouge confirme qu’elle était demandeuse de la prolongation de ces contrats. Toutefois, Poverello affirme avoir toujours l’intention d’utiliser « à nouveau le centre comme centre de rencontre pour les jeunes. »
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