Pour Georges-Louis Bouchez, « on doit envisager la prolongation de plus que deux réacteurs »
Pour le président du MR, Georges-Louis Bouchez, « ce qui était impossible devient possible. Désormais, on doit envisager la prolongation de plus que deux réacteurs », a-t-il commenté vendredi sur Twitter à la suite de l’accord de principe entre l’État belge et Engie.
La prolongation éventuelle des deux réacteurs nucléaires, Tihange 3 et Doel 4, est une nécessité selon le président du MR. « Sans cela, notre pays risque le black-out et des prix dramatiques. À l’heure où chaque pays européen travaille à réduire sa dépendance au gaz, il est irresponsable de faire le chemin inverse. Le nucléaire s’impose comme une évidence climatique, économique et de sécurité », a ajouté M. Bouchez.
Dans l’opposition, la N-VA trouve quant à elle inquiétant qu’un accord final sur la prolongation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3 ne soit prévu qu’en décembre. C’est un an après le premier délai fixé par le Premier ministre Alexander De Croo, a souligné le député Bert Wollants. « Il est maintenant temps d’aller de l’avant. Chaque mois qui s’écoule avant que la décision ne soit prise, la probabilité que les réacteurs nucléaires soient opérationnels en 2026 s’amenuise », a-t-il ajouté, rejoignant M. Bouchez sur la question d’élargir la prolongation à d’autres réacteurs.
Le gouvernement fédéral a décidé en mars 2022 d’entamer des discussions avec Engie en vue de prolonger l’exploitation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3 pour une période de dix ans. Cette décision a été prise dans un contexte de modifications géopolitiques majeures en Europe, à savoir la guerre en Ukraine, l’impact de cette guerre sur l’approvisionnement en gaz des pays voisins, l’indisponibilité imprévue de plusieurs centrales nucléaires françaises et l’impact de tous ces éléments sur l’approvisionnement en électricité de la Belgique.
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