
Voilà comment le gouvernement De Wever veut réformer le chômage
Dans sa réforme sur les allocations de chômage, l’Arizona souhaite modifier les montants et les conditions.
La réforme du chômage telle qu’envisagée par le gouvernement De Wever prévoit que les chômeurs reçoivent jusqu’à 500 euros bruts d’allocations au cours des trois premiers mois à partir de janvier prochain. Mais au bout d’un an, ces allocations de chômage diminueront fortement pour la plupart des personnes concernées, parfois même en dessous du minimum vital. Ceux qui seront toujours au chômage après un an et qui n’ont pas d’enfants seront les grands perdants, sauf s’ils travaillent depuis longtemps, rapporte Het Laatste Nieuws.
On le sait, le gouvernement actuel s’est mis d’accord pour limiter les allocations de chômage à deux ans. Mais au cours de cette période, le gouvernement en modifiera les montants et les conditions.
À l’heure actuelle, les chômeurs récents bénéficient d’une allocation de chômage correspondant à 65% de leur salaire, mais avec un plafond. Le gouvernement va relever ce plafond à près de 105 euros bruts par jour au cours des trois premiers mois de chômage. Par mois, un chômeur pourra ainsi recevoir un maximum de 2.719 euros, soit près de 500 euros bruts de plus qu’aujourd’hui.
Afin d’agir sur les revenus les plus faibles, les allocations pour les salaires les plus bas seront également augmentées de 10% au cours des six premiers mois. Après trois mois, les chômeurs retomberont à 60% de leur salaire. Ici aussi, le montant maximum augmentera, de 11,5 euros bruts par jour par rapport à aujourd’hui.
Après six mois de chômage, ce montant maximum ne sera plus augmenté. Entre un et deux ans de chômage, l’allocation sera ramenée à un montant fixe. En tant que cohabitant avec un enfant à charge, l’allocation de chômage s’élèvera à 1.794 euros par mois: environ 20 euros de moins qu’aujourd’hui.
Pour les cohabitants sans famille à charge, la baisse sera plus importante: ils pourront perdre entre 312 euros et 450 euros bruts par mois. Une personne seule perdra, elle, jusqu’à 171 euros bruts. Il existe toutefois quelques exceptions. Enfin, après deux ans, l’allocation sera supprimée, sauf si le chômeur fait partie d’un groupe à qui s’applique les exceptions.