Tensions chez DéFi: le chef de cabinet de François De Smet se met temporairement en retrait
Abdullah Mohammad, chef de cabinet de François De Smet (DéFi), a décidé de faire un pas de côté suite à la polémique qui l’entoure.
Le chef de cabinet du président de DéFI, Abdullah Mohammad, a proposé lundi au Bureau de la formation amarante de « se mettre temporairement en retrait de l’exercice de ses fonctions, afin de restaurer la sérénité et dans l’intérêt général du parti », a annoncé DéFI lundi après-midi
L’intéressé le fera durant le temps de la campagne, et assumera des fonctions au sein du Centre d’études Jacques Georgin. L’actuel directeur du Centre d’études assumera durant ce temps-là la fonction de directeur de cabinet, a encore précisé DéFI, par voie de communiqué.
Au cours du dernier week-end, l’ex-président du parti Olivier Maingain était revenu à la charge, par presse interposée, pour exiger la démission du directeur de cabinet en l’accusant une nouvelle fois d' »antisémitisme, flirtant avec les thèses d’extrême droite », sur foi de publications répétées sur les médias sociaux.
« Suite aux accusations d’antisémitisme portées à son encontre, qu’il nie toujours farouchement, M. Mohammad a avant toute autre chose réitéré « toutes ses excuses envers les personnes qui se sont senties blessées, visées, mal à l’aise » par ses posts vieux de 13 ans. Le bureau politique a acté sa bonne foi et réitéré sa confiance au président », a communiqué le parti à l’issue d’une réunion du Bureau politique qui a « longuement débattu » de cette situation.
Toujours selon DéFI, le Bureau a entendu les explications de M. Mohammad sur « ces publications très anciennes, qui, selon, lui sont décontextualisés et ne reflètent pas sa personnalité. M. Mohammad s’est excusé pour ces posts…Il nie farouchement tout antisémitisme, ce dont le bureau lui donne crédit ».
Le Bureau a par ailleurs « déploré les épisodes successifs consistant à dénigrer publiquement l’image du parti. DéFI rappelle son combat historique contre l’antisémitisme et toute forme de discrimination. Le Bureau politique marque son plein soutien au président et souhaite qu’on se recentre sur la campagne ».