Il s'agit là d'une décision brutale prise sans concertation préalable avec les instances locales de la Ville de Herstal", rappelle Frédéric Daerden, le bourgmestre de la localité. BELGA PHOTO ERIC LALMAND (Photo by ERIC LALMAND / BELGA MAG / Belga via AFP) (Photo by ERIC LALMAND/BELGA MAG/AFP via Getty Images) © Belga

Herstal va introduire un recours au Conseil d’État contre l’arrêt de l’extension du tram

 Le point avait été inscrit en urgence à l’ordre du jour du conseil communal par la majorité PSH. C’est le bourgmestre Frédéric Daerden qui a introduit le sujet.

Le conseil communal de Herstal a décidé, par 30 voix contre deux, d’introduire un recours au Conseil d’État contre la décision du gouvernement wallon MR-Les Engagés d’arrêter les travaux concernant l’extension du tram vers Herstal. Le point avait été inscrit en urgence à l’ordre du jour du conseil communal par la majorité PSH.

C’est le bourgmestre socialiste, Frédéric Daerden, qui a introduit le sujet. « C’est un marché de 57,9 millions d’euros qui avait été attribué, le début des travaux avaient commencé en octobre dernier avant d’être stoppés le 29 août. Il s’agit là d’une décision brutale prise sans concertation préalable avec les instances locales de la Ville de Herstal », a d’abord rappelé Frédéric Daerden, dont le groupe politique avait une vision d’avenir incluant le tram comme transport structurant.

Quelques semaines après, de nombreuses inconnues persistent, « par rapport à la gestion des travaux qui ont débuté et sont en cours, à la gestion des infrastructures impactées, les arbres, les abribus, l’éclairage, etc », a continué le bourgmestre. Cet arrêt des travaux a également un impact sur les commerces, les investisseurs et sur les riverains du chantier, « qui sont inquiets vis-à-vis d’une situation qui va durer des mois, voire des années », a ajouté Frédéric Daerden.

Selon les informations que ce dernier a pu recueillir, six millions d’euros auraient par ailleurs déjà été facturés, les contrats prévoyant une indemnité de 15% du montant majoré des frais réels engagés. Quant aux alternatives proposées, à savoir les lignes de bus électriques, elles sont jugées insuffisantes, selon la Ville.

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