Bart Somers, fatigué de négocier, quitte le gouvernement flamand alors qu'une porte de sortie est évoquée sur la question de l'azote © PHILIP REYNAERS/PHOTONEWS

Métiers en pénurie: voici ce que la Flandre a décidé

En Flandre, les primo-arrivants non diplômés devront se former aux métiers en pénurie.

En Flandre, les primo-arrivants sans diplôme d’études secondaires devront désormais suivre une formation obligatoire pour exercer une profession en pénurie. Le gouvernement flamand a donné son feu vert à cette mesure, rapportent jeudi les journaux du groupe Mediahuis.

La proposition émanait du ministre flamand des Affaires intérieures et administratives, de l’Intégration et de l’Égalité des chances, Bart Somers (Open VLD), qui souhaite que les primo-arrivants peu qualifiés puissent apprendre les métiers de chauffeurs routiers, d’infirmiers ou de gardiens d’enfants par le biais d’une formation sur le terrain.

« Il s’agit d’une forme d’apprentissage« , a expliqué M. Somers au quotidien Het Nieuwsblad. « On travaille, on est payé et on acquiert simultanément des compétences professionnelles. » La formation destinée aux primo-arrivants peu qualifiés s’inscrira dans le cadre du parcours d’accueil. Celui-ci comprend déjà des cours de néerlandais, une orientation sociale, l’inscription obligatoire auprès du service flamand de l’emploi et de la formation (VDAB) et un programme de parrainage. « Il s’agit donc d’une obligation« , ponctue le ministre.

Selon les derniers chiffres, 35% des primo-arrivants n’ont pas de diplôme d’enseignement secondaire en poche. La Flandre peine à les intégrer dans le monde du travail. Actuellement, seules 17% des femmes peu qualifiées ont un emploi après deux ans. Pour les hommes, le chiffre est de 36%.

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