Illustration; un mur d'hommage aux victimes du coronavirus à Londres. Credit:Justin Ng / Avalon © Getty images

Un lieu de mémoire pour les victimes du coronavirus inauguré au pied de l’Atomium

Ce lieu de mémoire, baptisé « Onument », a également été pensé en relation avec celui en mémoire des victimes des attentats du 22 mars 2016.

Un lieu de mémoire baptisé « Onument », dédié aux victimes du coronavirus, a été inauguré mercredi dans le parc d’Osseghem, au pied de l’Atomium, en présence de représentants du secteur hospitalier, du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke et du bourgmestre de Bruxelles Philippe Close.

Le mémorial est le sixième conçu en Belgique par l’architecte paysagiste Bas Smets, aux côtés de ceux de Gand, Louvain, Aerschot, Courtrai et Lommel. « L’idée était de créer un monument sur base d’un principe que l’on pouvait décliner dans plusieurs lieux, à l’image du virus qui se répandait partout », explique son concepteur. « On a imaginé un cercle parfait interrompu par une force naturelle, invisible, et qui casse les 13 éléments qui symbolisent le 13 mars, soit la date du premier confinement il y a quatre ans. »

Le nom « Onument » a lui été inventé par le psychiatre Uus Knops. Il se veut plus inclusif, renvoyant à l’idée de réunion autour d’un événement dramatique. Le lieu inauguré mercredi a également été pensé en relation avec celui en mémoire des victimes des attentats du 22 mars 2016. « Nous avons créé un an après les attaques un mémorial dans la Forêt de Soignes, au sud de Bruxelles, où 32 arbres entourent un banc de pierre, symbolisant une force qui se concentre vers l’intérieur. Ici, au nord de la ville, c’est l’inverse, c’est une explosion vers l’extérieur. Il y a une forte relation entre les deux endroits », détaille Bas Smets. Le choix d’un parc, un lieu devenu emblématique des différentes phases de confinement imposées lors de la crise sanitaire, n’est certainement pas anodin, ajoute encore le concepteur. « C’est le seul endroit où l’on pouvait se voir. Avoir l’opportunité de se retrouver ici avec sa tristesse, sa solitude, en mémoire des victimes, c’était un élément très important. »

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