A gauche, l'échevin Michel de Herde. © Belga

Schaerbeek: l’échevin Michel De Herde (LB-DéFI) se met au repos

L’échevin schaerbeekois est visé par une deuxième plainte pour des infractions de nature sexuelle, selon nos confrères de la Dernière Heure. Il a annoncé prendre du repos « pendant au moins huit jours ».

L’échevin schaerbeekois de l’Enseignement, Michel De Herde (LB-DéFI) a annoncé ce mercredi que « sur recommandation » de son médecin, « il apparaît nécessaire » qu’il se repose durant au moins 8 jours » et qu’il fasse des examens. M. De Herde a ajouté qu’il en avait prévenu la bourgmestre FF, Cécile Jodogne afin qu’elle prenne les dispositions utiles pour assurer la continuité du service public, et que dans la limite fixée par son médecin, il assurera sa présence dans les assemblées où il a été élu.

Selon l’édition de mardi du quotidien La Dernière Heure, une deuxième plainte pour des infractions de nature sexuelle vise l’échevin schaerbeekois. Le parquet n’a jusqu’ici ni confirmé ni démenti l’information. Citée par le quotidien, l’avocate du mandataire dit ignorer le dépôt de cette nouvelle plainte. En annonçant sa mise au repos sur recommandation de son médecin, Michel De Herde a précisé mercredi que pas davantage que son avocate, il  n’a reçu « une quelconque convocation judiciaire ou policière ». « Je suis donc dans l’impossibilité de commenter les faits qui me seraient reprochés. Je ne répondrai donc pas aux sollicitations de la presse. Pour autant que de besoin, j’assure ne reconnaître aucun des faits qui ont été portés à ma connaissance par voie de presse. Je réitère ma confiance en la Justice », a encore dit l’échevin de l’Enseignement .

Plainte d’une collègue

En mai dernier, l’échevin en charge de l’enseignement a déjà fait l’objet d’une plainte émanant de sa collègue Sihame Haddioui (Ecolo) pour sexisme et attentat à la pudeur. Dans la foulée, une manifestation de soutien à l’échevine avait été organisée devant la Maison communale, place Colignon. Selon La Dernière Heure, la deuxième plainte émane d’une ancienne étudiante et vise des faits d’incitation à la débauche sur mineur et de viol, selon le quotidien.

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