Bourgmestres fusion zones de police
Philippe Close, bourgmestre de la Ville de Bruxelles. © Belga Image

Les bourgmestres bruxellois toujours défavorables à la fusion des zones de police

Close pour le PS, De Wolf pour le MR, Cerexhe pour Les Engagés et Maingain ont réitéré leur position défavorable à une fusion des zones de police à Bruxelles.

Les bourgmestres des 19 communes de la capitale ont redit, mercredi matin, leur opposition à une fusion des zones de police. Ils l’ont fait par les quatre représentants de leur bureau, issus de formations politiques différentes: Philippe Close (PS), Vincent De Wolf (MR), Benoît Cerexhe (Les Engagés), et Olivier Maingain (ex-DéFI).

Lors d’une conférence de presse, ceux-ci en ont expliqué les raisons, d’abord opérationnelles. Il existe notamment déjà un dispositif de commandement unique qui a fait ses preuves lors d’événements dépassant les limites d’une zone. Les zones ont ainsi pu développer ensemble une expertise dans la gestion de grandes manifestations, tout en jouant un rôle prépondérant en matière de proximité avec le citoyen.

Une étude de l’université de Gand a jaugé la situation et en a déduit qu’une fusion n’améliorerait pas la situation. Selon les quatre bourgmestres, la ministre de l’Intérieur en affaires courantes, Annelies Verlinden (CD&V), n’a pas défendu un autre point de vue encore récemment à la Chambre. 

Chiffres à l’appui, les bourgmestres bruxellois ont par ailleurs souligné que les zones de police de la capitale étaient confrontées à un sous-financement chronique, évalué à 500 millions d’euros pour la législature qui commence. Selon eux, il importe également de refinancer la police fédérale, notamment face au phénomène de la grande criminalité liée au trafic de drogue, sous peine d’accentuer un phénomène d’aspiration des zones de police amenées à compenser cela au détriment de leurs missions de proximité. 

Au cours des dernières semaines, les esprits se sont quelque peu agités sur l’échiquier politique bruxellois après la révélation d’extraits d’une note de départ de discussions pour les négociateurs néerlandophones, en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois. Cette note évoquait entre autres la piste d’une fusion des zones de police, des CPAS et des communes.

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