Le Fuse à nouveau dans l’œil du cyclone: « Les nouvelles infractions sont encore plus importantes »
Trois nouvelles plaintes ont été introduites par des voisins à l’encontre de la célèbre boite de nuit bruxelloise. Des discussions sont en cours afin de déterminer « à quel niveau le problème peut être résolu ».
Depuis le litige survenu, il y a près d’un an, entre le Fuse et un voisin s’étant plaint de nuisances sonores, trois nouvelles plaintes contre la boîte de nuit ont été introduites auprès de Bruxelles Environnement. C’est ce qu’a indiqué vendredi l’administration régionale.
Cette fois-ci, les trois plaintes concernent des appartements voisins situés à l’arrière du bâtiment du Fuse. « Les nouvelles infractions commises sont encore plus importantes que celles constatées il y a un an », explique la porte-parole de Bruxelles Environnement, Pascale Hourman.
Après des mesures effectuées en septembre dernier, l’administration observe « un dépassement de 16 à 21 décibels (entre le moment où la boîte de nuit est fermée et ouverte), alors que les normes de bruit prévoient une différence de 3 à 6 décibels maximum« .
Fuse: Bruxelles Environnement fera le nécessaire
Un procès-verbal a donc été envoyé à l’emblématique club bruxellois en novembre dernier par Bruxelles Environnement qui, dans la foulée, a pris contact avec la Ville de Bruxelles et Urban.Brussels. « Au vu du contexte du dossier, nous devons prendre en compte tous les acteurs impliqués« , souligne Pascale Hourman. Des discussions sont ainsi en cours afin de déterminer « à quel niveau le problème peut être résolu ».
Bruxelles Environnement rappelle cependant que « si aucune décision ne venait à être prise« , elle « jouera son rôle, à savoir prendre les mesures nécessaires pour faire respecter lesdites normes de bruit, notamment via la fermeture partielle voire total du lieu ».
De son côté, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), dit « travailler à des solutions avec la Région pour que le Fuse puisse continuer à être une valeur sûre à Bruxelles ». « Il doit être possible de trouver l’équilibre entre la quiétude et la vie culturelle et récréative. Les pouvoirs publics ont la responsabilité de trouver une solution durable », affirmait-il également sur X vendredi.