Good Move: Françoise De Smedt (PTB) conteste tout lien entre les faits de violence et sa formation politique
La cheffe du groupe PTB au parlement bruxellois, Françoise De Smedt, a contesté mercredi le lien établi plus tôt dans la journée par la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) entre les faits de violence observés mardi soir dans le contexte de la manifestation contre le plan de circulation dans le quartier de la Cage aux Ours à Schaerbeek et la formation politique d’extrême gauche.
Les violences contre les services de secours doivent être condamnées sans hésitations. Le lien que fait la ministre entre ces faits et le PTB est inacceptable« , a notamment dit la cheffe de file du PTB au parlement bruxellois. Pour celle-ci, cela ne doit pas empêcher le gouvernement bruxellois d’entendre la colère large qui s’exprime par ailleurs contre son Good Move. « Oui Bruxelles doit changer, oui le trafic doit diminuer, mais cela doit se faire avec et pour les habitants. Pas contre eux », a-t-elle ajouté.
Pour Mme De Smedt, le manque d’information et de consultation de la population est « flagrant ». A Anderlecht ou à Schaerbeek, l’essentiel a été fait par des réunions Zoom, parfois avec seulement 19 participants comme à Cureghem. « On ne peut pas sérieusement appeler cela une consultation ».
« La réalité c’est que pour beaucoup de travailleurs à Bruxelles, il n’y a pas d’alternatives sérieuses aujourd’hui en termes de mobilité. Les communes commencent à s’en rendre compte, on le voit encore à Schaerbeek. Le gouvernement bruxellois doit l’entendre, la réforme doit être revue », a-t-elle conclu.
Condamnant les événements « intolérables » qui se sont produits à Schaerbeek lundi et mardi soir, la ministre bruxelloise de la Mobilité a reproché au cours de l’émission « De Ochtend » à des représentants politiques du PTB mais aussi du MR (ndlr: dont certains étaient présents sur place) de « semer la pagaille ».