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Fusillades à Bruxelles: voici les communes les plus touchées (analyses data)
Quatre fusillades ont éclaté dans la région de Bruxelles-Capitale. Depuis le 1er février 2024, Le Vif en a recensé 69. Voici les endroits les plus touchés.
En s’appuyant sur les articles de presse et les dépêches Belga, Le Vif a retracé l’emplacement de plusieurs fusillades survenues dans la région de Bruxelles-Capitale. Au total, 69 incidents ont été recensés depuis 1er février 2024, allant de tirs en pleine rue à des coups de feu dans des lieux privés.
L’endroit précis de la fusillade n’étant que très rarement communiqué, la carte interactive ci-dessous permet de visualiser approximativement où ont eu lieu ces fusillades. Bien souvent, seul le nom de la rue est communiqué. Cela permet tout de même de déceler certains points chauds, comme le quartier de Clemenceau, le square Jacques Frank, et Peterbos, trois zones touchées au moins trois fois.
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Des chiffres officiels plus élevés
Certaines données échappent évidemment aux radars de la presse. La police fédérale a accepté de partager ses chiffres officiels au Vif. Entre le 1er janvier 2024 et le 31 janvier 2025, pas moins de 94 fusillades ont été recensées. Toutefois, ces données ne prennent en compte que les «incidents de tir sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public» et ne révèlent pas d’adresses (ne pouvant dès lors être reprises dans la carte ci-dessus).
Au moins 26 fusillades rien qu’à Anderlecht
Avec quatre fusillades recensées rien qu’en 2025, Anderlecht apparaît comme la commune la plus touchée, selon les données répertoriées par la presse. Le contraste avec les autres communes est frappant. Bruxelles, qui arrive en deuxième position, en compte trois fois moins sur la même période.
Bruxelles dans le top 3 européen
Selon le site gunviolence.eu, qui recense les incidents liés aux armes à feu dans les 27 Etats membres de l’UE, Bruxelles se classe à la deuxième place des villes européennes les plus touchées par les fusillades. La capitale se place juste derrière Naples et devant Marseille.
Pour endiguer cette violence qui touche 13 communes sur 19 en région Bruxelloise, le gouvernement fédéral souhaite fusionner les six zones de police de la capitale. Une réforme ambitieuse, mais qui se heurte déjà à l’opposition des bourgmestres bruxellois et à des obstacles institutionnels. Reste à voir si cette refonte pourrait, à terme, améliorer la lutte contre ces violences urbaines.
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