François De Smet démissionne de son poste de président de DéFI
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François De Smet l’avait déjà sérieusement envisagé au cours de la nuit. Ce lundi, le président de DéFi a pris acte de la débâcle subie par son parti, en présentant sa démission en bureau de parti. Les choses sont dites en toute franchise mais dans le calme, indiquent deux sources internes.
DéFI a essuyé dimanche une lourde défaite électorale, perdant près de la moitié de ses électeurs. Le parti avait pour mémoire été secoué au printemps par de vives tensions internes au sujet de la confection des listes électorales.
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A l’issue de la réunion, le président sortant, visiblement marqué, n’a pas souhaité faire le moindre commentaire à la presse. Le comité exécutif du parti se réunira jeudi pour envisager les modalités de succession de François De Smet à la tête du parti. Idem pour la présidence de DéFI Wallonie de laquelle Daniel Soudant a annoncé sa démission durant la réunion du bureau.
François De Smet n’est plus le président de DéFI
Le comité exécutif réunit onze personnes: outre le président et son directeur de cabinet, le secrétaire général, le directeur du centre d’études du parti, les présidents des comités permanents (ndlr: Bruxelles, Wallonie, Périphérie) et les chefs de groupe. Les statuts du parti prévoient que l’organisation de l’élection présidentielle doit intervenir dans les six mois suivant une démission.
Trois cas de figure se présentent: une élection d’ici le début des vacances, à la rentrée politique, ou après les élections communales d’octobre. A l’issue de la réunion, la seule personnalité à s’exprimer a été la bourgmestre faisant fonction de Schaerbeek, Cécile Jodogne. « Tout s’est passé de manière franche et sereine au sein du Bureau où la majorité d’entre nous s’est exprimée. Nous allons relancer la dynamique démocratique. Nous allons rebondir », a-t-elle commenté.