Le président du CD&V Sammy Mahdi. © Belga

Formation bruxelloise: Le CD&V exige un poste gouvernemental

Le CD&V refuse d’intégrer l’exécutif bruxellois sans obtenir un membre dans le gouvernement, a indiqué son président Sammy Mahdi.

Le CD&V a été convié par les informateurs chargés de la formation du gouvernement bruxellois à entamer des discussions avec six autres formations politiques en vue de constituer une nouvelle coalition. Du côté néerlandophone, un accord initial prévoyait une coalition avec Groen, N-VA, Open VLD et Vooruit, mais dans la configuration actuelle, la N-VA serait remplacée par le CD&V. « Notre position a toujours été claire : il faut former un gouvernement bruxellois au plus vite et nous sommes prêts à participer de manière constructive aux négociations pour influencer les politiques de sécurité, de propreté et assainir le budget bruxellois », a souligné M. Mahdi.

Le parti, représenté par Benjamin Dalle comme unique élu au Parlement bruxellois, acceptera donc l’invitation des informateurs. « Nous n’avons jamais refusé une proposition de dialogue. Je ne vois pas pourquoi nous dirions soudainement que nous n’allons pas le faire », a précisé le président. Ce dernier exclut toutefois que le CD&V participe sans obtenir un membre dans le gouvernement, ce qui complique l’équation, sachant que seuls trois postes sont à pourvoir côté néerlandophone. « Il est indispensable d’avoir un membre du gouvernement.

Si l’objectif est simplement d’appuyer sur un bouton une fois par an pour le budget, il est impossible d’avoir une réelle influence« , aux yeux de M. Mahdi. Le CD&V refuse donc la proposition d’un poste de commissaire du gouvernement, une option que l’Open VLD avait pourtant acceptée lors des précédentes négociations.

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