Formation du gouvernement bruxellois: David Leisterh (MR) et Elke Van den Brandt (Groen) ont repris contact
Le chef de file du MR bruxellois David Leisterh et sa collègue de Groen Elke Van den Brandt ont eu plusieurs entretiens la semaine dernière, dans le cadre de la formation du futur gouvernement régional bruxellois, a annoncé l’écologiste néerlandophone dimanche sur le plateau de l’émission De Zevende Dag (VRT).
Les négociations étaient au point mort depuis plus d’un mois, après la décision des Verts flamands de ne plus négocier avec le MR. Ces deux partis étaient arrivés en tête lors des élections régionales le 9 juin dernier, le MR dans le groupe linguistique français, Groen dans le groupe linguistique néerlandais. La décision de Groen faisait suite à l’accord conclu entre le MR, le PS et Les Engagés, qui formeront la majorité côté francophone, de reporter de deux ans la prochaine phase de la zone basse émission (LEZ). Ce report a depuis lors été acté par un vote au Parlement régional. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, avait aussi menacé d’annuler le plan de mobilité Good Move de la même manière.
Un signal du MR
Depuis lors, aucune avancée n’a été constatée dans la recherche d’une majorité côté néerlandophone. Sans Groen (4 sièges sur 17), l’équation se compliquait encore. L’initiative devait mathématiquement revenir à la Team Fouad Ahidar (3 sièges), mais plusieurs partis refusent de travailler avec cette liste. La semaine dernière, Vooruit, l’Open VLD et la N-VA ont appelé Groen à revenir à la table des négociations. Mais Elke Van den Brandt disait attendre un signal du MR.
Dimanche, la ministre régionale de la Mobilité a indiqué avoir eu plusieurs entretiens avec David Leisterh. D’autres contacts sont prévus la semaine prochaine. « Je ne dis pas que c’est facile. Il y a encore beaucoup de différends à surmonter, mais nous devons aller de l’avant », a-t-elle déclaré à la VRT. « Groen se battra pour ses valeurs. » À propos du plan Good Move, l’écologiste a indiqué s’en tenir à ses principes – des quartiers calmes en détournant le trafic vers les grands axes, investissements dans les transports publics -, mais son nom peut changer.