Une quarantaine de citoyens pro-palestiniens ont bloqué l'accès à l'ambassade israélienne à Bruxelles mardi. BELGA PHOTO TIMON RAMBOER

La police met fin à une manifestation près de l’ambassade d’Israël à Uccle

Les manifestants exigeaient que le gouvernement fédéral coupe les liens politiques, diplomatiques et économiques avec Israël et prenne des mesures concrètes pour parvenir à un cessez-le-feu au Moyen-Orient.

La police a commencé, vers 18H20, à disperser la manifestation d’une quarantaine d’activistes pro-palestiniens à Uccle. Les militants avaient bloqué l’accès mardi après-midi à l’ambassade d’Israël. Les forces de l’ordre ont parfois réprimé les activistes avec violence, a constaté Belga sur place.

Une quarantaine de citoyens pro-palestiniens avait bloqué l’accès à l’ambassade israélienne à Bruxelles mardi. Les manifestants exigent que le gouvernement fédéral coupe les liens politiques, diplomatiques et économiques avec Israël et prenne des mesures concrètes pour parvenir à un cessez-le-feu au Moyen-Orient, a constaté Belga sur place. La police était alors présente en nombre avec des combis, des voitures et des canons à eau.

Les activistes ont bloqué l’accès à la rue dans laquelle se trouve l’ambassade israélienne autour de 16h30 en érigeant un mur. L’action s’est déroulée à l’occasion de la commémoration de la Nakba ou la « Catastrophe » du 14 mai 1948. « C’est le jour où plus de 70% des territoires palestiniens ont été repris par l’Etat colonial d’Israël », déclare Marie, militante du collectif.

Selon le collectif sans nom, les citoyens belges demandent depuis des mois des mesures concrètes pour parvenir à un cessez-le-feu. « La situation s’aggrave chaque jour à Gaza, mais rien ne se passe. » Les militants exigent surtout que les liens diplomatiques et politiques entre l’État belge et Israël soient coupés. C’est également la raison pour laquelle l’action s’est tenue devant l’ambassade israélienne, symbole des liens diplomatiques entre les deux pays. « La Belgique doit cesser de collaborer avec Israël », estime Marie.

Les activistes demandent également un boycott économique et l’interruption du commerce entre les deux pays. « La Belgique doit aussi prendre des sanctions à l’égard d’Israël », a ajouté le porte-parole du collectif sans nom.

Les universités doivent, selon le collectif, mettre en place un boycott académique, à l’instar de la conférence des recteurs espagnols. « Il faut également qu’il y ait plus de pression pour mettre un terme à ce génocide d’Israël à Gaza », estiment les activistes.

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