Bart De Wever
Bart De Wever, président de la N-VA © NICOLAS MAETERLINCK/BELGA MAG/AFP via Getty Images)

Réforme de l’Etat: Bart De Wever accepte la « main tendue » de Georges-Louis Bouchez

Sur le plateau de la VRT, Bart De Wever s’est réjoui des propos récemment tenus par Georges-Louis Bouchez autour d’une réforme de l’Etat. Le président de la N-VA a dit voir « clairement que les choses bougent ».

« C’est la toute première fois que des partis francophones ouvrent la porte à une réforme du pays avant les élections », a affirmé le président de la N-VA, Bart De Wever, dimanche sur la VRT. Il répondait à des propos du président du MR, Georges-Louis Bouchez, qui a dit vouloir rendre les Régions plus autonomes financièrement.

Pour M. Bouchez, rien n’incite le sud du pays à mener une politique de mise à l’emploi forte tant que les allocations de chômage sont payées au niveau fédéral. Face au ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), la semaine dernière, il ne s’était pas montré contre des discussions sur une réforme de l’Etat, « mais pas pour organiser la fin de la Belgique ». 

« Je ne comprends pas le président de la N-VA. Il veut parler au PS, mais le PS ne veut pas rendre de comptes », avait ajouté M. Bouchez. 

Bart De Wever a dit dimanche accepter la « main tendue » de M. Bouchez.

« Normalement, jusqu’aux élections, c’est ‘neen’, ‘nooit’, ‘non’, ‘jamais’ comme le crie toujours Paul Magnette (le président du PS, NDLR). Mais ici, on voit clairement que les choses bougent », a estimé le nationaliste.

M. De Wever a également fait référence à Maxime Prévot, le leader des Engagés. Il a affirmé que M. Prévot était « demandeur » d’une réforme.

Le nationaliste flamand a répété qu’il souhaitait devenir le Premier ministre d’un « mini-cabinet » fédéral qui aurait pour vocation de mettre de l’ordre dans le budget et de préparer une réforme de l’Etat. « L’avantage de cette formule est que je ne vise aucun partenaire en particulier. Quiconque fera partie du gouvernement wallon est invité à cette table pour travailler ensemble. »

M. De Wever a toutefois déclaré que les négociations seraient plus faciles avec les partis autres que le PS.

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