Olivier Maingain et Maxime Prévot relancent l’idée d’un mouvement centriste avec Jean-Luc Crucke
L’ancien président de DéFI Olivier Maingain et le président des Engagés Maxime Prévot ont relancé mardi l’idée de constituer un mouvement centriste auquel adhérerait aussi l’ancien vice-président du MR Jean-Luc Crucke.
Des discussions en ce sens avaient déjà eu lieu en octobre dernier entre Olivier Maingain, Maxime Prévot, Jean-Luc Crucke et Alexia Bertrand, élue MR entre-temps devenue ministre Open Vld, rappelait mardi La Libre, dans le cadre d’une interview avec M. Maingain.
Dans Sudinfo ce week-end et sur LN24 ce mardi, Maxime Prévot relançait l’idée. « Dans un paysage politique probablement trop fragmenté, où il faut réunir sept partis pour être en capacité de former un gouvernement, on voit bien que cela pose problème. Avec ce mouvement citoyen et politique nouveau des Engagés, je ne cache pas que j’aspire à fédérer et rassembler celles et ceux qui veulent porter un centre par conviction, qui fait progresser tout le monde et ne sert pas seulement une classe électorale particulière », selon M. Prévot.
« Si avec Défi – avec qui il y a beaucoup de convergences socio-économiques – ou avec la sensibilité environnementale que l’on connaît à Jean-Luc Crucke, il y a moyen de faire une part de chemin, pourquoi ne pas y réfléchir« , a-t-il poursuivi.
« Si c’est un rapprochement de parti à parti, c’est non« , expose de son côté Olivier Maingain dans La Libre. « Mais je ne suis jamais indifférent à l’idée d’un rassemblement, si ce n’est pas au sein d’un appareil de parti. Si on peut créer un rassemblement plus large autour de nos convictions, je suis toujours ouvert à la discussion. Et s’il devait y avoir une évolution en ce sens, ce devrait être autour d’une vision d’avenir, avec notamment une attention aux droits des francophones, à leur unité, qui soit forte. Il est hors de question de faire une alliance avec la N-VA. Il y a des paramètres qui seront incontestables. Et nous n’abandonnerons en rien le principe de la laïcité de l’État. »