Mardi, Olivier Maingain a demandé la démission du chef de cabinet du président de DéFI pour « tentative de tricherie » dans le cadre du vote de la liste régionale. Au cours d’une conférence de presse, mardi après-midi, François De Smet a reconnu une « erreur matérielle manifeste » dans le décompte des votes.
Le décompte des votes au sujet de la liste DéFI pour le parlement bruxellois a été entaché d’une « erreur matérielle manifeste », a déclaré mardi après-midi le président de DéFI, François De Smet.
Devant la presse réunie au siège du parti, celui-ci a annoncé l’organisation prochaine d’un nouveau Conseil général qui sera amené à revoter sur la proposition de liste, adoptée dimanche.
L’ancien président de DéFI, Olivier Maingain, a accusé mardi matin le chef de cabinet de l’actuel président de la formation amarante, François De Smet, de tricherie dans le décompte des votes intervenus dimanche soir pour déterminer la liste électorale pour le Parlement bruxellois. Il demande avec insistance la démission immédiate de cette personne « sans quoi le président du parti se met lui-même en péril ».
François De Smet a clairement laissé entendre qu’il ne comptait pas faire suite à cette demande assortie de propos calomnieux. Selon lui, c’est en vue de la rédaction du PV du Conseil Général, et à défaut d’avoir lui-même toutes les données liées au vote que son chef de cabinet à ouvert l’enveloppe contenant les bulletins. Il a immédiatement averti les instances de ce qu’il venait de constater.
M. De Smet a invité son prédécesseur à retrouver une sérénité et sa qualité de « meilleur visionnaire de sa génération » et à privilégier l’intérêt général du parti.
